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Goreux : « Ferrera est un coach à l’image du Standard »

Thomas Bricmont

Rouche dans l’âme, Réginal Goreux sait de quoi il parle quand il évoque l’esprit Standard.

Quelle est la différence entre le Standard et un club comme Anderlecht ?

Goreux : Anderlecht est une machine de guerre : au niveau infrastructures, culture de la victoire, l’équipe, tu vois qu’ils sont en place, c’est plus froid. Et le Standard, c’est le reflet opposé, c’est un club latin. Le fait que des coaches roumains comme Boloni ou Rednic collaient parfaitement à l’esprit du club, ce n’est pas anodin. Même chose avec Yannick Ferrera qui est aussi un coach à l’image de ce club. Ce sont tous des types qui ont faim de foot, qui te rentrent dedans.

Yannick Ferrera entre dans cette catégorie ?

Goreux : Bien sûr. C’est un dingue de foot, on le remarque rien qu’à ses préparations d’entraînements, qui sont méthodiques, tout est orienté en fonction d’un objectif bien précis. Les observateurs extérieurs ne le voient peut-être pas mais il y a une évolution au fil des semaines, même si c’est loin d’être parfait.

Sa sortie sur « les gamins de merde » ne l’a- t-elle pas fragilisé au sein du groupe ?

Goreux : Non. Ça choque les médias mais il y a des choses bien pires qui se racontent dans un vestiaire. Et apparemment, puisque je n’avais pas encore intégré l’équipe première, ce qu’il a balancé à la presse, il l’avait dit en face aux joueurs.

Le Standard va-t-il connaître une saison de transition ?

Goreux : C’est un terme qui devrait être proscrit dans un club comme le Standard. C’est une saison difficile au niveau de la mise en place mais il y a moyen de limiter la casse et de se retrouver dans le top 6. Et on doit arriver à démarrer la saison suivante avec l’ambition de jouer le titre. Quand on se rappelle la saison 2010-2011, on s’est qualifié de justesse pour les play-offs et, au final, on gagne la coupe et on est à deux doigts d’être champion. Sur la fin, les joueurs ont su mettre leurs objectifs individuels, comme celui de décrocher un transfert, au service du collectif, et ça a donné un retour en trombe. Il peut se passer encore beaucoup de choses.

Par Thomas Bricmont

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