© BELGAIMAGE

Gerets : « Si j’étais Martinez, je prendrais Vanheusden à l’EURO »

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Sclessin est toujours son jardin. Eric Gerets, qui a fêté ses 65 ans cette année, a forcément un avis très autorisé sur la saison chahutée de son Standard.

Eric Gerets à propos…

…de la saison contrastée du Standard : « Si je dois faire une seule remarque, c’est qu’ils auraient dû marquer un paquet de buts en plus. Ce n’est pas normal qu’ils aient dû attendre autant de fois les dernières minutes pour égaliser ou gagner alors qu’ils auraient pu en mettre plusieurs avant ça. La première mi-temps contre Anderlecht, par exemple, c’était dingue. Je crois qu’avec un bon avant-centre, le Standard aurait quelques points en plus. »

…d’Arnaud Bodart et de Zinho Vanheusden : « Bodart commence la préparation comme troisième gardien, il se retrouve titulaire pour le premier match de championnat, il n’a que 21 ans mais il gère. Il fait le boulot, tranquille. Et il devient vite incontestable. Sur la ligne, je ne vois pas vraiment de différence par rapport à Preud’homme. Par contre, Michel avait plus de panache dans ses sorties et il sautait un peu plus haut. Bodart, c’est la sobriété totale. Ce gamin est un vrai cadeau pour le Standard. Quant à Vanheusden, organiser une défense comme il le fait à son âge, c’est top. Exceptionnel. C’est beau de le voir quand il entraîne les défenseurs quelques mètres plus haut, on a l’impression qu’il leur dit : Venez, suivez-moi. Et tout le monde suit, directement. Il est capitaine dans certains matches, ça veut tout dire sur la confiance que Preud’homme a en lui. Si j’étais à la place de Roberto Martinez, je le prendrais sans hésiter pour aller à l’EURO. »

…de Mehdi Carcela : « Il était à la cérémonie du Trophée Goethals, il a mangé à ma table. Je peux seulement te dire que je l’adore. Je l’adore ! Mais personne n’arrivera à le changer. Ni Preud’homme ni Gerets ni le meilleur entraîneur du monde. Carcela, il vit sa vie. Tout seul. Il peut être fantastique comme il peut être inexistant. Je ne vais pas dire que c’est un bébé, mais si je devais lui mettre un âge dans sa tête, je dirais 16 ans ! Mais je te répète que je l’adore, je n’en peux rien, je ne peux rien y faire. Carcela me fait trop penser à Hatem Ben Arfa, que j’ai eu à Marseille. Techniquement, il était au-dessus de tout le monde. Il était super rapide. Il savait marquer des buts. Mais pour lui, ça n’a marché nulle part, finalement. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Eric Gerets dans votre Sport/Foot Magazine

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire