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Foket : « Reims a eu raison de croire en moi »

Champion de Belgique à 21 ans, buteur en Ligue des Champions l’année suivante, Diable Rouge en puissance à 22 ans et opéré du coeur la même année, Thomas Foket rebondit aujourd’hui au Stade de Reims, en Ligue 1.

Thomas Foket à propos…

…de son opération cardiaque : « Ça va faire un an et demi, c’est du passé. J’ai eu peur pour ma carrière, mais jamais pour ma vie. Pour que les gens comprennent bien et résumé simplement : il y a deux veines qui passent au-dessus du coeur et, dans mon cas, l’une d’elles gênait l’oxygénation du muscle cardiaque. L’opération consistait donc à remettre cette veine à sa place. On peut vivre toute sa vie avec ce genre de petit problème, mais dans le cas d’un sportif de haut niveau, l’opération était nécessaire. Chez moi, ça aurait donc pu être bien plus grave si l’on ne s’en était pas rendu compte à temps mais, dans les faits, c’était juste une opération technique, qu’un médecin pratique toutes les semaines. Mais bon, on parle du coeur, c’est toujours sensible. »

…de son départ de Gand : « Il y a un an, j’ai vraiment eu l’impression de repartir de zéro. J’avais des rêves, je me voyais à l’Atalanta, peut-être même au Mondial et d’un coup, il y a un examen médical qui te fait remettre toutes ces certitudes en question. Dans ces conditions-là, évidemment, rester une saison de plus à Gand n’aurait pas été un problème en soi. D’autant que je savais que j’allais devoir composer avec le scepticisme de certains. Donc, il fallait un club capable de comprendre que tout était réglé et susceptible de me redonner ma chance. Et je peux vous dire que Reims a eu raison de me faire confiance. J’ai une énorme envie de prouver que j’ai franchi un palier. »

…du fait qu’il ait été cité comme Diable potentiel avant le Mondial : « Ça m’a fait plaisir d’entendre ça. De voir ton nom dans les journaux parce que le coach a parlé de toi, ça donne juste envie de continuer à se battre. Ça m’a fait beaucoup de bien. Après, je ne me suis jamais pris la tête avec les Diables avant mon opération, ce n’est pas maintenant que cela va commencer. »

Par Martin Grimberghs, à Reims

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