© iStock

Flametime : toujours le même problème

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

L’Euro de foot féminin commence ce 6 juillet en Angleterre et nos Red Flames entreront en lice ldimanchee 10 juillet. D’ici là, nous suivrons chaque jour de près notre équipe nationale féminine. Aujourd’hui, on parleL

Les analyses qui ont suivi la défaite 0-1 contre l’Autriche montrent que les Red Flames sont de nouveau confrontées aux mêmes problèmes : manque de puissance, d’agressivité et de cran. L’entraîneur Ives Serneels l’a encore souligné dimanche au coup de sifflet final du match : « J’ai un très beau groupe, mais il faut que le caractère se manifeste plus sur le terrain. »

Depuis des mois, Serneels met l’accent sur l’intensité et la force dans les duels, mais cela ne se traduit pas suffisamment sur le terrain pour le moment, comme on a pu le constater lors des derniers amicaux contre les coriaces Irlandaises du Nord et les Autrichiennes.

Dans Het Belang van Limburg , l’ancienne Red Flame Heleen Jaques ne voit pourtant aucun motif d’inquiétude : « Vous pouvez être sûr qu’ils ont réfléchi en interne à la manière de faire ressortir la grinta lors de l’Euro. Les joueuses sont conscientes qu’il s’agit d’un facteur qu’elles doivent prendre en considération. »

Plus d’impact dans les duels

Heleen Jaques, qui est également coordinatrice des jeunes à l’Union Belge, explique que la force dans l’impact dans les duels n’est « pas assez présent dans notre culture du football. Nous essayons d’enseigner aux équipes de jeunes comment et quand se battre aller au duel. Qu’elles devraient beaucoup plus utiliser leurs bras, les miens étaient toujours partout. Et qu’elles ne doivent pas avoir peur. Lorsque moi et une grande partie de la génération actuelle étions avec les jeunes, aucune attention n’était accordée à cet aspect ».

Jaques voit une autre circonstance atténuante. « Certaines joueuses ont indiqué qu’elles étaient fatiguées après ce programme chargé. Et la fraîcheur joue un rôle important lors des rencontres », dit-elle. « Celles qui manquent de fraîcheur physique, ne veulent pas toujours se battre dans tous les duels, ne les voient pas toujours et ne sont pas toujours capables de le faire correctement. A l’Euro, cette fraîcheur sera sans aucun doute présente. »

Une déclaration à laquelle Kassandra Missipo souscrit également dans une interview accordée à La Dernière Heure : « Quand le championnat d’Europe commencera, je serai à 200 % ! Aujourd’hui, je ressens les effets de toute la préparation, mais cette fatigue est normale. Cela signifie que nous avons travaillé. Cette semaine, nous aurons un peu plus de repos. »

La Belgique n’est plus une petite équipe

Ce soir, les Flames jouent un dernier match amical contre le Luxembourg au Lisp. Normalement, l’on devrait attendre une pluie de buts. Mais pour Missipo, l’accent doit être mis ailleurs : « Avant de penser au nombre de buts que nous allons marquer, nous devons nous concentrer sur la manière dont nous allons jouer. Nous devons jouer un football attrayant et être agressives dans les duels, comme l’Autriche l’a fait contre nous« , explique la joueuse du FC Bâle.

Missipo poursuit son explication : « L’Autriche avait peur de nous, comme la Suisse il y a quelques mois. Cela prouve que nous sommes une équipe avec du potentiel. C’est à nous de cesser de nous considérer comme une petite équipe. Contre l’Irlande du Nord, nous avons également développé un football attrayant. L’Autriche nous a donné moins d’espace. Nous devons être positives mais aussi critiques. Nous devons travailler sur notre agressivité et sur notre intensité. »

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire