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Fellaini et Nainggolan indispensables chez les Diables

Stephane Vande Velde

Malgré les matches décevants des Diables face à la Bosnie et à Chypre, il y a tout de même des enseignements positifs à tirer de ces confrontations.

Malgré les matches décevants des Diables face à la Bosnie et à Chypre, il y a tout de même des enseignements positifs à tirer de ces confrontations.

Il y a quand même des enseignements positifs à tirer de cette double confrontation. Marc Wilmots a dégagé une équipe-type. Certes, jusqu’à l’EURO, le débat autour de l’attaquant de pointe risque de continuer. Christian Benteke s’adapte mieux au système mais il peine à trouver le chemin des filets.

Quant à Romelu Lukaku, il n’arrive pas à convaincre. Il veut trop bien faire et ne se libère pas. Si la donne ne bouge pas, Benteke part avec la préférence de Wilmots mais tout dépendra de leur évolution respective dans leur club.

Pour le reste, Wilmots peut bâtir son équipe autour d’un triangle de l’entrejeu particulièrement complémentaire. Au bout de l’ennui, seul Radja Nainggolan est parvenu à nous réveiller à Chypre. Le médian de l’AS Roma est accrocheur et ses tacles sont souvent des modèles d’école.

Même s’il ne le fait pas encore assez, vu sa position avancée sur le terrain, ses incursions offensives apportent souvent le danger. Il doit simplement veiller à trouver un meilleur équilibre entre récupération et offensive et ne pas marcher trop sur les plates-bandes d’Axel Witsel.

Le style de Marouane Fellaini est unique. Au milieu des manieurs de ballon, il apporte de la présence physique. Et c’est sans doute l’élément qui amène le plus le danger dans cette formation. Son profil est aujourd’hui indispensable.

Si Nainggolan à Chypre et Fellaini face à la Bosnie ont autant crevé l’écran, c’est aussi dû à leur hargne, qui contrastait avec l’apathie générale.

Derrière, Wilmots peut également se féliciter d’avoir retrouvé son axe central favori. Dès ses débuts, il a misé sur la paire Vincent Kompany-Thomas Vermaelen. Les aléas des blessures ont brisé cette complémentarité. Heureusement, les suppléants (Daniel Van Buyten et Nicolas Lombaerts) ont parfaitement rempli leur mission mais cette paire reste la plus talentueuse.

Vermaelen a brillé lors des deux rencontres, prouvant qu’il avait bien le niveau de Barcelone. Quant à Kompany, il lui suffit simplement de gommer ses prises de risques inutiles (et invisibles à Manchester City) pour parvenir à son niveau de club.

Par Stéphane Vande Velde

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