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Fabien Mercadal: « Le jeu belge est plus sexy pour les supporters »

Guillaume Gautier
Guillaume Gautier Journaliste

Freiné par une cheville meurtrie, Fabien Mercadal est passé très tôt de l’autre côté de la ligne de touche. En partant d’en bas, il a méticuleusement gravi les échelons jusqu’à la Ligue 1. Un parcours atypique que le nouveau coach du Cercle raconte à travers son amour du ballon.

Fabien Mercadal à propos…

… de sa réputation de ‘pompier’ : « La saison qu’on fait avec le Paris FC m’a fait du bien, pour le plaisir que j’ai eu à l’entraîner, mais aussi du mal parce qu’elle a conclu définitivement mon image. Pour la petite histoire, on a été repêché en Ligue 2 trois jours avant le début du championnat. Un journal très bien informé en France nous annonce avec deux points à la fin de la saison. Dans l’article, ils disent même qu’on aurait dû refuser le repêchage. Et en fait, à mi-championnat, on a 34 points et on est déjà sauvé. C’est magnifique, on a vécu un truc extraordinaire avec les joueurs et le club, mais je trouve que ça m’a pénalisé parce qu’on s’est dit : « Tiens Fabien, il arrive à se débrouiller ». Peut-être que quand j’arrive à Caen, on s’est dit aussi que ça allait le faire comme ça. Je trouve que ça m’a lésé, parce que j’avais besoin de joueurs de meilleure qualité à Caen. »

…de récente relégation avec Caen : « On n’est pas passé loin de se maintenir avec cette équipe. J’y ai pensé toutes les vacances. On descend d’un but. Un but ! C’est incroyable. Et pareil hein, avec une équipe qu’on avait annoncé dernière dès le début de saison. J’ai failli réussir ce dernier défi en France, et c’est rageant parce que j’avais réussi ceux d’avant. Mais peut-être que si j’avais réussi celui-là, je serais devenu prétentieux (il rit). »

…du défi Cercle Bruges : « C’est un club qui est en construction, et ça, ça m’intéresse. Avec des gens comme François Vitali, qui a une vision sur le long terme. Je n’avais jamais eu un staff du niveau de celui que j’ai ici. Et j’ai des joueurs de qualité, à développer parce que ce sont de jeunes joueurs. Tout ça, j’ai envie de le tenter parce que c’est riche. Ça reste encore une fois dans ce que j’ai vécu jusque-là, mais c’est mon histoire et je l’assume volontiers. Je suis sincèrement très heureux de travailler ici. »

…du jeu en Belgique : « En France, on est sur un jeu un peu plus structuré. Par contre, je trouve que la Belgique a un football un peu plus sexy, pour les supporters en tout cas, qui me paraît ressembler à ce qui se pratique en Angleterre parfois. Moi, c’est le football que j’aime. Je suis fan de Klopp et de Liverpool. Si j’arrivais à mettre ça en place avec mon équipe, je serais le plus heureux, mais je sais que ça va être très compliqué. »

Par Guillaume Gautier

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