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Et si Pierre François revenait au Standard avec un fonds étranger ?

Malgré les bons résultats, Roland Duchâtelet veut vendre le Standard. Il a fixé au 15 février la remise des offres.

Tout porte à croire que Duchâtelet conserve les stigmates des événements de l’été. Dès le mois de juillet, sa compagne lui a demandé de se débarrasser du Standard et il a alors établi un calendrier pour le processus de vente. D’après celui-ci, on devrait se trouver « dans la phase de la sélection des acquéreurs et de la présentation de ceux-ci aux sponsors, employés et abonnés. » Soit dans une phase cruciale de finalisation. Rien ne filtre et pourtant, la reprise du club suit son cours. « Le calendrier est respecté », confirme Duchâtelet. « Sauf en ce qui concerne la dernière partie (NDLR : présentation des acquéreurs aux sponsors, abonnés et employés). Les acquéreurs potentiels doivent suivre le processus établi. En aucun cas, il ne pourront faire une offre sans suivre ce processus. Mais je ne communiquerai pas plus sur le sujet. » En résumé, un acquéreur potentiel doit se faire d’abord connaître auprès de Duchâtelet avant d’émettre une offre.

Nous avons joint la banque Rothschild qui gère le dossier de reprise et qui, surprise par notre appel, a répondu de manière très froide à nos questions. Que faut-il faire quand on veut reprendre le Standard ? « Il faut d’abord rentrer en contact avec nous, récupérer de l’information et remettre une offre indicative dans les prochaines semaines », explique Fabian Lenoir. La banque Rothschild ne nous le confirmera pas mais elle a bien transmis des plaquettes de présentation (Information memorandum) à plusieurs personnes intéressées par le club. Duchâtelet a demandé que les offres soient remises pour le 15 février. Il ne devrait cependant pas en recevoir beaucoup.

Mais au moins deux acquéreurs potentiels vont remettre une offre. L’une d’elle émane de fonds étrangers, représentés par un intermédiaire belge, et dans laquelle apparait Pierre François, sondé par cet intermédiaire pour reprendre le poste de directeur général si l’offre devait être acceptée par Duchâtelet. « Je refuse de confirmer et je ne veux absolument pas m’exprimer sur le sujet », a répondu Pierre François. Quant à la seconde offre, elle demeure anonyme.

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Stéphane Vande Velde

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