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Emond : « Le phénix est l’histoire de ma vie »

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

 » Je me voyais mort « , lâche le Gaumais en pleine conversation sur son année folle. Il est question d’un grand oiseau, d’un rêve de gosse et tout ça se raconte à la Renaud Emond : ça claque !

Renaud Emond à propos…

…de ses célébrations de buts : « J’imite le phénix. Et j’en ai un qui est tatoué sur le bras. Le phénix, c’est un peu l’histoire de ma vie, surtout avec ce que j’ai vécu au Standard. Le phénix ressuscite, c’est tout moi. Beaucoup de gens m’ont cru mort, je me voyais mort. Je suis revenu de nulle part. Et j’ai complètement relancé ma carrière. Entre-temps, ce geste du phénix fait partie de moi, c’est ma marque de fabrique. Et je trouve bien d’avoir une marque de fabrique quand on est joueur de foot. Luca Toni et François Sterchele avaient leur geste en commun, la main qui s’agitait près de l’oreille, Axel Witsel mime le papillon, Cristiano fait quelque chose de tout à fait différent, Antoine Griezmann a aussi ses gestes. Je trouve ça sympa. Maintenant, je croise parfois des parents qui me disent que leur fils fait comme moi, ça veut dire que le phénix est associé à Renaud Emond ! »

…de son premier but en D1, avec Waasland, à Sclessin : « J’étais très fier de jouer sur cette pelouse. Pour un Ardennais, le Standard, c’est toujours particulier. J’ai marqué, et en rentrant au vestiaire, je me suis dit que ça devait être chouette de scorer là, mais avec le maillot du Standard. Ça faisait un moment que je rêvais de jouer pour ce club, évidemment. Quand j’étais gosse, je venais parfois voir des matches, surtout contre Anderlecht et Charleroi, donc il y avait chaque fois une grosse ambiance. Dans mes yeux de gamin, il y avait des étoiles et du rêve. Alors, je peux te dire que maintenant, je profite à fond. Je fais un métier exceptionnel dans le club où j’ai toujours voulu jouer, et il y a pas mal de ballons qui vont au fond. Vraiment, je savoure. »

…du retour d’Orlando Sá : « C’était lui ou un autre attaquant, de toute façon. Alors, autant que le Standard prenne un gars qui connaît la maison. Je connais Sá, il me connaît, il sait comment je joue, je sais ce qu’il sait faire, donc c’était un bon choix. Les jours où on jouera avec deux attaquants de pointe, on ne devra pas se découvrir, ça peut servir. Si je me suis dit qu’il allait me prendre directement ma place ? Non, pas directement. Je me suis plutôt dit : Tant mieux pour le Standard, c’est bien que Sá revienne déjà, mais je vais me battre.« 

Par Pierre Danvoye

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