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Eden Hazard et la solution Maesschalck

Steve Van Herpe
Steve Van Herpe Steve Van Herpe est rédacteur de Sport/Voetbalmagazine.

À nouveau blessé, Eden Hazard fait cette fois appel à Lieven Maesschalck et son équipe pour sa revalidation. Cela fonctionnera-t-il ?

Onze millions d’euros par an. Ce serait le salaire d’Eden Hazard au Real Madrid, selon une enquête parue récemment dans Marca, L’Équipe et La Gazzetta dello Sport, entre autres. Un peu moins que Kevin De Bruyne à Manchester City (douze millions d’euros) et un peu plus que Romelu Lukaku à l’Inter (neuf millions d’euros).

Ajoutez à cela une indemnité de transfert de cent millions d’euros et un contrat jusqu’au 30 juin 2024 et vous comprendrez que dans la salle du conseil du Real Madrid, on ne rigole pas quand le sujet Eden Hazard est abordé. Jusqu’à présent, c’est un très gros investissement pour un rendement très faible.

L’idée de devoir trouver un remplaçant coûteux à la star belge pour la saison prochaine fait donc froncer les sourcils à Florentino Pérez & co.

Le Real est le meilleur club du monde et il est logique que la pression soit élevée à tous les niveaux. Et bien sûr, tout le monde au Real est déterminé à voir le meilleur Eden Hazard possible, mais il est également clair que quelque part dans la machinerie du club, quelque chose n’est pas fait correctement quand un joueur ne cesse d’accumuler les blessures mineures.

Le processus de revalidation n’est pas respecté, il y a trop de précipitation et tous les tests ne sont pas réalisés correctement.

El Confidencial

El Confidencial, habituellement bien informé, affirme que des erreurs sont toujours commises dans l’encadrement de Hazard lorsqu’il revient de blessure. Le média en ligne écrit : « Le processus de revalidation n’est pas respecté, il y a trop de précipitation et tous les tests ne sont pas réalisés correctement ».

Bien sûr, il serait extrêmement étonnant que quelqu’un dans l’organigramme du club se présente et le reconnaisse : « Je pense avoir fait des erreurs dans la revalidation d’Eden ». Les chances que cela se produise sont aussi élevées que celles de voir un arbitre accosté par un joueur qui lui dirait : « Vous auriez dû siffler un penalty, j’ai touché la balle de la main dans la surface de réparation ».

Cela n’arrivera pas. Pas même dans le meilleur club du monde. Au contraire, on sort plutôt les bonnes excuses et c’est exactement ce dont Eden Hazard n’a pas besoin. Si tout le monde se serre les coudes pour sortir notre numéro 10 du marasme, ça devrait marcher.

Dans l’espoir de mettre fin à toutes ses misères, Hazard a maintenant huit semaines devant lui pour laisser son corps se rétablir. Il a fait appel à Lieven Maesschalck et à son équipe : une façon de bénéficier d’une expertise supplémentaire.

Pourvu que ça fonctionne.

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