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Dino Arslanagic : « Aujourd’hui, je fais partie des leaders »

À l’Antwerp depuis deux ans et demi, Dino Arslanagic est devenu sans faire de bruit l’un des tauliers du vestiaire anversois. Entretien.

Dino Arslanagic à propos…

…de l’évolution de son rôle : « Je défends toujours et je pense que je le fais bien. Sur ce plan, je n’ai donc pas beaucoup évolué. Mais pour le reste… La première saison, j’ai souvent été associé à Dylan (Batubinsika, ndlr). La saison dernière, c’était Jelle (Van Damme, ndlr). Et maintenant, c’est Wesley (Hoedt, ndlr). Ne me demandez pas d’expliquer les différences. Les journalistes essayent parfois mais je préfère rester superficiel. Si je dis quelque chose de bien de l’un, l’autre peut mal le prendre. Et inversement. Je ne veux de problème ou de malentendu avec personne (il rit). C’est pas marrant de m’interviewer, hein? Ce qui a changé, je pense, c’est ma place au sein du groupe. Au début, j’étais nouveau. Maintenant, je fais partie des leaders. Je ne crie pas et ne fais pas de grands gestes mais s’il faut coacher sur le terrain, je suis là. »

…de « protéger » Didier Lamkel Zé : « Pourquoi lui? Et pourquoi le protéger? C’est un joueur comme les autres. Le protéger, ça voudrait dire que quelqu’un veut lui faire mal, l’attaquer. Pour moi, un groupe doit être solidaire, dans les bons comme dans les mauvais moments. On peut ne pas être content de quelque chose qui s’est passé à l’entraînement ou dans le vestiaire mais ça ne doit jamais sortir. Ça, ça me dégoûte, vraiment. Nous vivons ensemble, nous formons une famille. Et les problèmes de famille, ça se règle en interne, pas en public. »

…de son bilan anversois jusqu’à présent : « Lorsque l’Antwerp m’a appelé, je me souvenais surtout du passé du club. J’ai beaucoup réfléchi mais les noms qu’on m’a cités m’ont convaincu, tout comme la présence de D’Onofrioet de l’entraîneur. La ville, aussi. Je savais que le président voulait la faire revivre. J’ai pesé le pour et le contre puis j’ai donné mon accord. Je n’avais aucune certitude mais tout s’est bien passé. La fin de la première saison fut très frustrante car nous avons manqué les play-offs I de justesse. A mes yeux, ça a gâché les six premiers mois. Lors de la deuxième saison, j’ai tout joué et nous nous sommes qualifiés pour la Coupe d’Europe. Je pense que j’ai le droit d’être satisfait. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Dino Arslanagic dans votre Sport/Foot Magazine

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