Drôle de retour donc parmi les Diables où il n'avait plus été appelé depuis le 4 septembre 2014 (2-0 contre l'Australie à Liège), pour Guillaume Gillet. Avec (peut-être) comme perspective de se retrouver directement opposé à Cristiano Ronaldo. On fait comment pour l'arrêter celui-la ? "Personne n'a jamais trouvé la réponse à cette question. Sans doute parce qu'il n'y en a pas. C'est un top 3 mondial, voire 1 ou 2, ne l'oubliez pas. Ce n'est donc certainement pas moi qui vais vous la donner", avoue le Nantais. "Je suppose qu'il faut metttre au point une organisation qui empêche ses équipiers de lui transmettre le ballon, du moins dans des bonnes conditions. Si j'ai la chance de jouer je ferai le maximum pour bien tenir mon rôle dans ce barrage. Sinon je l'admirerai depuis le banc, et je l'observerai. Son maillot ne m'intéresse par contre pas." S'il y a quelque chose que Gillet ne regrette pas, c'est d'avoir quitté Anderlecht pour Nantes au mercato d'hiver. "Les six premiers mois en mauve m'ont permis de prouver au sélectionneur (Marc Wilmots) que je ne me débrouille toujours pas trop mal à l'arrière-droit", sourit-il. "Ensuite à Nantes, j'ai la conviction d'avoir encore progressé en milieu de terrain où je me sens particulièrement à l'aise. C'était donc le bon choix. Les derniers résultats qui ont suivi une série de seize matches sans défaite ont fait un peu mal (4 sur 15 en championnat et une élimination par Sochaux en quart de finale de la Coupe de France, ndlr), mais on est toujours bien en place dans la colonne de gauche (8e sur 20) à sept matches de la fin. Sur un plan personnel j'ai même été élu joueur de Ligue 1 du mois de février devant Ousmane Dembélé (Rennes) et Zlatan Ibrahimovic (PSG). Pas mal, non ?", conclut Guillaume Gillet. (Belga)
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Diables Rouges - "Comment arrêter Cristiano Ronaldo ? Je ne sais pas !"
(Belga) Comme tous les Diables Rouges Guillaume Gillet a difficilement vécu les sanglants attentats de Zaventem et Bruxelles mardi. "J'allais partir au rendez-vous de Diegem lorsque la fédération m'a prévenu", explique-t-il. "J'ai tout suivi à la télévision chez mes parents. A un moment j'ai ressenti le besoin de faire un tour dehors. Les rues de Liège étaient vides. Une ville fantôme. Pauvre Belgique ! Depuis il a fallu passer au-dessus de tout cela pour reprendre le collier. Mais ce n'est quand même pas évident. On en a d'ailleurs beaucoup discuté entre nous, à table, notamment..."
