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Charleroi: « Mazzu m’a séduit par sa gestion de l’être humain »

Fabien Debecq et Mehdi Bayat reviennent sur leur première saison à la tête du Sporting de Charleroi et préfacent l’actuelle.

Parlons des renforts : N’avez-vous pas eu peur du physique d’Olivier Renard ?

Bayat : On a fait sa visite médicale, il a effectué tous les tests physiques, on a fait les radios de son dos car on évoque souvent à son propos des problèmes de dos et il ne présente aucune lacune médicale. Il a 34 ans et c’est clair qu’il ne va plus faire dix ans de carrière. Mais c’est un garçon extraordinaire avec une très bonne mentalité, de la région et, avec ce qu’il prouve à l’entraînement tous les jours, il est loin d’être un numéro deux. Rien que sa présence dans le vestiaire nous procure 5 à 10% de rentabilité supplémentaire.

Beaucoup de vos transferts n’ont pas l’expérience de D1…

Bayat : Notre priorité consistait à éviter d’avoir un noyau de plus de 30 joueurs. Les seuls postes pour lesquels on a pris des jeunes comme Mrabet ou tenté un coup comme Kondogbia sont ceux occupés actuellement par des cadres confirmés. Mrabet ou Kondogbia sont là pour apprendre et constituent des paris pour l’avenir. Par contre, Willems sort de la réserve de Lille. Comme Junior Malanda la saison dernière. Dewaest est titulaire depuis trois ans à Roulers. Je pense à un moment donné que ce profil de joueur mérite sa chance en D1. Et si un club comme Charleroi ne le fait pas, qui le fera ? Daf a été courtisé par le Milan AC. On doit être largement content de le récupérer.

Comment avez-vous dirigé votre choix sur Felice Mazzu ?

Debecq : On en a discuté ensemble et le choix s’est rapidement porté sur lui. Je n’en pense que du bien, forcément. Tout le monde sait qu’il n’a pas d’expérience en D1 mais il a fait du bon travail en D2 et D3. Yannick Ferrera n’avait pas d’expérience quand il a débuté à Charleroi ! Mazzu est dans la lignée de notre politique puisqu’il est de la région. Sa façon de pouvoir gérer l’être humain m’a séduit énormément par rapport à notre précédent coach.

Par Stéphane Vande Velde

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