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Charleroi bat et dépasse Mouscron

Le play-off 1, lisez le top-6, était l’enjeu samedi du match Charleroi – Mouscron, comptant pour la 12e journée de la Jupiler Pro League de football. Un très particulier derby wallon puisque plus de cent kilomètres séparent les stades des deux clubs.

Un très particulier derby wallon puisque plus de cent kilomètres séparent les stades des deux clubs. La bonne affaire a été pour le Sporting local, finalement vainqueur 1-0 (mi-temps: 0-0) grâce à un but d’Ali Gholizadeh à la 54e minute, après avoir beaucoup gaspillé. Cinquième avec 18 points, Charleroi risque cependant de se voir dépasser en soirée par l’Antwerp (17 points), Genk et Zulte-Waregem (16 points), qui jouent respectivement contre Courtrai, le Cercle de Bruges et Ostende…

Les applaudissements ont crépité pendant une minute au Mambourg, en hommage à Bobby Böhmer, un des plus brillants zèbres de l’histoire du club carolo, tragiquement décédé dans de bien tristes circonstances jeudi.

Comme la veille au Kehrweg d’Eupen, mais dans contexte bien différent, aucun but n’a été marqué en première mi-temps, malgré une kyrielle d’occasions, toute carolos.

Mais quand ce n’était pas le piquet qui repoussait un envoi de Kaveh Rezaei (16e), c’était le gardien Jean Butez (33e), où sa position hors jeu dénoncée par l’assistance vidéo (37e), qui empêchaient l’ouverture du score.

Sans compter les tergiversations de l’autre Iranien de service, Gholizadeh (38e), ou du Japonais Ryota Morioka (40e), qui aidèrent également l’imbattable Butez, encore impérial dans un face à face avec Massimo Bruno (42e), à retarder l’échéance.

Car comme l’aurait dit le savoureux brasseur bruxellois Ferdinand Beulemans, « ça pouvait pas continuer, rester, durer très longtemps ! »

Et à la 54e minute, en effet, Gholizadeh trouva enfin le chemin des filets, pour ouvrir le score d’un joli plat du pied gauche sur un impeccable service de Christophe Diandy (1-0).

Mouscron ne fut toutefois pas loin d’égaliser en fin de match, notamment sur un coup franc résultant d’une faute grossière et punie d’un carton jaune, de Dorian Dessoleil sur Deni Hocko, qui permit à Cedric Omoigui de sérieusement inquiéter Nicolas Penneteau dans le temps additionnel.

Mais le portier français empêcha une miraculeuse égalisation hurlue…

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