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Ces joueurs qui n’ont pas fait long feu en D1

Goûter à la D1 et s’y imposer, c’est le Graal de chaque footballeur. Certains y parviennent avec brio, d’autres moins. Quelques minutes par-ci par-là, une saison ou deux dans le noyau pro et puis basta. Rencontre avec quelques nomades du foot de haut niveau.

Dries Bernaert: 4 matches

Chez les Buffalos aussi, des jeunes ont disputé quelques matchs en D1 avant de disparaître de la circulation et poursuivre leur carrière dans les divisions inférieures. L’un de ceux-là est Dries Bernaert.

Il y a 17 ans, alors qu’il n’était pas encore majeur, il entamait la saison avec La Gantoise dans la peau d’un titulaire, à domicile contre l’Antwerp.  » J’avais déjà participé à deux duels en Intertoto auparavant : sur le terrain de St. Patrick’s Athletic FC et à domicile contre Malaga « , souligne-t-il.

Pour lui, le sentiment d’être près de faire partie intégrante du noyau A était là,  » mais démarrer le championnat comme titulaire, c’était encore une autre paire de manches. Je ne m’attendais pas à ça « .

L’entraîneur de l’époque, Jan Olde Riekerink, avait justifié cette titularisation par la bonne préparation de l’ado.  » Et il m’a titularisé une autre fois parce qu’un joueur était arrivé en retard « , raconte Dries Bernaert.

Au stade Jules Otten, l’ancienne enceinte des Gantois, le milieu de terrain est passé par plusieurs états en peu de temps lors de son premier match.  » Je me souviens que je n’étais pas très nerveux avant de monter sur la pelouse, dans le tunnel des joueurs. Je jouais déjà avec les réservistes là-bas, mais le fait de jouer devant tant de monde m’a rendu un peu nerveux « , raconte-t-il.

Son début de saison est prometteur, débutant contre l’Antwerp, Charleroi, Mons et à Mouscron.  » Et je me suis assis sur le banc au Club Bruges et à Anderlecht « , glisse-t-il.  » La presse était enthousiaste.  »

Pourtant, dans la foulée, il disparaît totalement de l’équipe et son compteur reste bloqué à 4 rencontres de championnat et 300 minutes jouées.  » Je ne connaîtrai peut-être jamais la véritable raison mais je sais que les discussions concernant mon contrat professionnel ont pris un certain temps et beaucoup de joueurs plus âgés ont également atteint leur niveau dans l’intervalle « , avance-t-il comme hypothèse.

Le lendemain de la signature de son contrat professionnel de deux ans, il se retrouve dans la sélection du match perdu à Westerlo.  » Aucune idée si l’un avait quelque chose à voir avec l’autre. En tant que jeune espoir, j’avais logiquement un peu fléchi et, apparemment, je suis immédiatement tombé en disgrâce. Mais je dois dire que cela ne me préoccupait pas tellement à l’époque car je ne vivais pas comme un joueur pro.  »

Le jeune joueur qu’il était n’a peut-être pas été beaucoup aidé par le club non plus.  » Pendant la préparation et au début de la saison, j’ai eu beaucoup de contacts avec l’entraîneur, puis cela a quelque peu disparu. Je dois dire que, mis à part l’entraîneur, le club m’a peu conseillé « , raconte-t-il.

 » Le succès a dû me tromper un peu, c’est-à-dire que j’ai moins vécu comme un pro et que j’ai commencé à être moins performant. Je pense que je n’avais pas le caractère pour percer en D1. Mais avec les conseils appropriés, cela aurait pu être différent. Malgré tout, je suis heureux d’avoir joué pendant 10 ans dans les séries nationales !  »

Stéphane Queeckers: 1 match

Le 18 mai 1997, quand Anderlecht accueille Charleroi pour l’avant-dernière journée de championnat, il n’y a plus grand-chose à espérer. Les Mauves sont 4e et la lutte pour le titre concerne le Lierse et Bruges. Face aux Zèbres, le Sporting pense plus à la finale de Coupe de Belgique qu’il disputera quelque temps plus tard et préserve ses cadres. Sans sourciller, Anderlecht s’impose facilement 6-0. L’occasion pour le coach d’alors, Johan Boskamp, de donner sa chance à un jeune en particulier : Stéphane Queeckers.

Dries Bernaert : un passage plus qu'éphémère chez les Buffalos.
Dries Bernaert : un passage plus qu’éphémère chez les Buffalos.© BELGAIMAGE

 » C’était un contexte un peu particulier « , se souvient le défenseur.  » On avait beaucoup de blessés et Boskamp avait fait appel à moi. J’avais remplacé Olivier Doll à l’heure de jeu.  » Cette première, il s’en rappelle avec précision, en particulier les minutes juste avant de faire son entrée sur la pelouse du Parc Astrid.

 » En début de deuxième mi-temps, nous sommes plusieurs à être allés nous échauffer. A un moment, Pierre Leroy, le délégué, siffle dans notre direction pour appeler un joueur. Je n’ai pas tout de suite compris, mais quand il m’a pointé du doigt et qu’il m’a dit de venir, je me suis dit  » waouw, c’est pour moi.  »

De sa position au banc où il doit se changer, une grosse quarantaine de mètres qui semblaient plus longs.  » Beaucoup de choses me sont passées par la tête à ce moment-là « , sourit-il.  » Je me disais que j’allais avoir mes premières minutes, que je ne devais pas faire de mauvaises passes. Je me souviens aussi que Boskamp m’a un peu parlé. Il ne s’exprimait qu’en néerlandais et je n’ai pas compris grand-chose si ce n’est que j’allais jouer arrière droit à la place de Doll. C’était suffisant (rire).  »

Une fois sur le pré, il réussit ses deux premières touches et rentre dans son match.  » C’était un beau moment « , assure-t-il. Pour lui, c’était aussi l’aboutissement de nombreuses années de formation dans la maison mauve.  » Je jouais là depuis que j’avais 6 ans. J’étais un vrai supporter. Et j’aurais pu jouer un deuxième match la semaine suivante, à Malines, mais au moment où je devais monter au jeu, il y a eu un envahissement de terrain et le match n’a jamais repris.  »

Pourtant, à déjà 22 ans, il ne faisait même pas entièrement partie du noyau A.  » Je n’étais pas pro en fait. A l’époque, j’étais toujours aux études et c’était ma priorité. Il m’arrivait assez régulièrement d’être convoqué par Boskamp pour faire nombre, à l’entraînement et même à plusieurs reprises sur le banc en championnat et en Champions League mais sans jamais être monté avant ce match contre Charleroi.  »

Une situation un peu spéciale qui le voyait faire la navette entre la réserve et l’équipe première.  » On arrivait dans le vestiaire avec notre sac et nos affaires alors que les pros avaient tout sur place. On tombait un peu comme un cheveu dans la soupe. Je ne dirais pas qu’ils étaient méchants avec nous mais plutôt froids. On devait prouver qu’on avait notre place « , raconte Stéphane Queeckers.

 » Finalement, j’ai signé pro la saison suivante avec Vandereycken mais, paradoxalement, je n’ai plus joué un seul match « , termine-t-il.

Joren Dehond: 9 matches, 1 but

Il y a presque 8 ans, lors d’un Cercle Bruges – OHL, Ronny Van Geneugden lançait dans la bataille Joren Dehond, un jeune d’à peine 16 ans.  » Je me souviens bien de ce match, c’était le 22 octobre 2011. Je pense que j’étais encore plus jeune que Youri Tielemans lorsqu’il a fait ses débuts « , sourit le joueur.

 » Nous étions menés 2-0 quand je suis monté au jeu et le score est resté. Ce n’était seulement que 10 minutes, donc je n’avais pas beaucoup de temps pour montrer quoi que ce soit. L’entraîneur m’a simplement dit que je ne devais pas trop songer au score et jouer simplement mon jeu. Je n’ai pas eu beaucoup de missions.  »

8 ans plus tard, la D1 n’est plus qu’un souvenir pour celui qui évolue désormais à l’Olympia Wijgmaal, en D2 amateurs.  » J’ai abandonné ce rêve « , confirme-t-il.  » Je joue toujours à un niveau décent et mes études sont presque terminées. Je commencerai à travailler l’année prochaine.  »

Durant ce laps de temps, la carrière du jeune Louvaniste a été semée d’embûches mais aussi de bons moments au sein de l’élite puisqu’il est tout de même resté 3 ans dans le noyau pro de Louvain.  » Immédiatement après ce match au Cercle, j’ai aussi effectué mes débuts avec l’équipe nationale et je suis allé à l’étranger pour jouer les qualifications pour le Championnat d’Europe. Là, je me suis blessé au genou, au ménisque « , souffle le jeune joueur.

 » A cause de cela, j’ai dû me soigner pendant un long moment et il a fallu attendre les play-offs de cette saison 2011-2012 pour que je retrouve mon niveau. Je pense que j’aurais davantage joué cette année-là sans cette blessure, donc c’est frustrant à cet égard.  »

La saison suivante démarre bien pour lui avec deux montées au jeu lors de la première et de la troisième journée de championnat. Il prend également place sur le banc à plusieurs reprises mais, fin septembre, la poisse revient l’ennuyer.  » Encore une fois, une déchirure au ménisque – dans l’autre genou cette fois – m’a tenu à l’écart « , explique-t-il. Au total, il ne joue que 30 minutes cette saison-là en phase régulière.

Les play-offs seront toutefois plus heureux pour lui puisqu’il aura la chance d’y inscrire ce qui reste son unique but en Division 1. Un moment évidemment tout particulier.  » C’était un sentiment incroyable. Devant mon public, dans un stade comble, et avec les supporters qui chantent ensuite mon nom. Cela reste l’un des points forts de ma carrière.  »

Lors de sa troisième année en équipe première, rien ne tourne vraiment en sa faveur : problèmes de genoux, noyau fort large, entraîneur limogé, résultats qui ne suivent pas. A la fin de l’année, il quitte le club et la D1, comme OHL.  » Je n’ai pas de regrets, car beaucoup de joueurs ne peuvent pas dire ce que j’ai vécu « , confie-t-il.

 » À cette époque, je devais aussi combiner mes études avec le football et ce n’était pas toujours facile de trouver le bon équilibre. Finalement, c’est plus de la fierté, car j’ai déjà une certaine expérience à 24 ans et cela m’a aussi façonné en tant que footballeur et en tant que personne.  »

Sven Vandeput: 7 matches

En 2007, la D1 accueille pour la première fois le club de Denderleeuw. Jamais encore auparavant l’équipe flandrienne n’avait accédé à ce niveau. Pour cette première saison au sein de l’élite, le FCV Dender EH conserve une partie du noyau qui lui avait permis de décrocher le titre de Division 2.

Parmi eux, Sven Vandeput. A 28 ans, il découvre lui aussi la D1.  » J’étais convaincu que je ne jouerais jamais en D1 « , sourit-il. Pourtant, selon lui,  » J’avais le corps et les qualités techniques pour le faire.  »

Il s’en est fallu de peu, cependant, pour qu’il ne goûte pas à ce niveau. A la fin de la saison précédente, il avait sauté de l’équipe et rien ne présageait qu’il serait encore là au début de la suivante.  » Un nouvel entraîneur est arrivé et je ne correspondais pas à ses plans « , confie celui qui évolue désormais au Sporting Aarschot, en P1 brabançonne.  » Dès la première semaine où il était là, il l’a dit. Je savais que c’était fini pour moi. »

Pourtant, au moment d’entamer le championnat, Sven Vandeput est toujours là et même titulaire.  » J’avais tout joué en D2 mais nous n’avions pas un noyau important à l’époque « , rappelle-t-il.  » L’entraîneur n’avait donc pas beaucoup d’autres options. La direction n’avait pas bien fait son boulot. »

Aujourd’hui âgé de 40 ans, l’ancien défenseur de Dender essaye de rassembler ses souvenirs pour évoquer son premier match.  » Je pense que c’était contre Anderlecht et qu’on avait fait un partage « , rembobine-t-il.  » C’était un sentiment spécial parce que je n’avais jamais pensé que je pourrais jouer à ce niveau.  »

En réalité, si Dender avait effectivement fait 2-2 contre les Bruxellois, c’est contre d’autres mauves que Sven Vandeput avait effectué ses débuts en D1, face au Germinal Beerschot Anvers. Il jouera les 4 premiers matchs comme titulaire avant de faire un tour sur le banc pendant 4 matchs.  » Nous n’avions pas pris beaucoup de points ( 1 seul, ndlr) et d’autres joueurs sont arrivés « , raconte-t-il.

Après avoir repris sa place de titulaire lors de la 9e journée, il joue 3 matchs puis s’occasionne une déchirure musculaire. Il ne rejouera plus jamais en D1 et quittera le club en janvier pour rejoindre Tirlemont, en D2.

 » Je sentais que mon histoire était finie, certainement à cause de l’arrivée du nouvel entraîneur et de nouveaux joueurs. Je préférais jouer au football à un niveau inférieur que de perdre mon temps en D1 sur le banc « , justifie-t-il.

 » Je suis content d’avoir vécu cette expérience « , conclut Sven Vandeput.  » Surtout avec mes qualités limitées. Mais j’ai le sentiment que si le club avait fait de son mieux pour conserver le noyau de D2, nous aurions eu une saison plus lisse et peut-être que tout aurait pu se passer différemment. « 

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Marco Bonomi: 4 matches, 1 but

 » Je me souviens bien de mon premier match. C’était à domicile contre Hasselt, durant la deuxième partie de la saison 1979-1980. Nous avions fait 0-0.  »

Pour Marco Bonomi, le souvenir de ce premier match en D1 avec le Standard de Liège est toujours bien présent. Il faut dire que l’homme, aujourd’hui coordinateur des jeunes à Hannut, a gardé un paquet d’archives sur son court passage parmi l’élite.  » Je n’avais pas marqué, mais j’avais eu deux belles possibilités « , dit-il.

A l’époque, le coach est Ernst Happel, avec qui Bonomi entretient de bonnes relations.  » Il avait fait monter 3-4 jeunes en Première et j’en faisais partie « , se souvient le joueur. Sous les ordres de l’Autrichien, le Hesbignon dispute une grosse partie de la préparation estivale de 1980, marquant à plusieurs reprises.

Les choses débutent bien pour lui avec une première titularisation en championnat contre Beringen, à la fin du mois d’août.  » C’était stressant. Tout d’un coup, vous devez jouer devant 25.000 personnes alors qu’en réserve, il y avait au mieux 100 personnes. Il m’a fallu 5-6 minutes pour rentrer dans le match puis ça a été « , rappelle-t-il. Au point d’inscrire un but !

 » Pour un attaquant, c’est formidable. On se dit que rien ne peut nous arriver, qu’on est le roi, que c’est enfin parti.  » Durant cette saison, l’attaquant dispute quelques matchs, jamais plus comme titulaire, à l’exception d’un match de Coupe contre Tilleur.  » Et, là aussi, j’avais marqué.  »

Jeune, il doit cependant s’effacer face à la concurrence qui régnait dans le noyau rouche à l’époque.

 » Nous avions une équipe très offensive avec des attaquants comme Kostedde, Edström, Tahamata, Wellens, Graf, de Matos. J’étais le 7e attaquant dans la hiérarchie.  » En fin de saison, le Standard lui fait comprendre qu’il n’a plus sa place dans le noyau.

 » Goethals, qui venait d’arriver, ne jouait qu’avec un seul attaquant et il préférait les noms à un jeune.  » Plusieurs écuries de D1 viennent aux nouvelles mais Roger Petit ferme toutes les portes.

 » Waterschei me voulait vraiment mais le club demandait 5 millions de francs. Ensuite, c’est Saint-Trond, en D2, qui s’est renseigné mais le Standard demandait encore 3,5 millions. Finalement, je suis parti pour 2 millions à Assent, en Division 3 « , détaille-t-il.

Pour ce fils d’immigrés italiens, les regrets sont peu nombreux.  » Je n’étais pas le plus doué dans les jeunes mais j’avais une excellente mentalité. J’étais fort physiquement mais limité techniquement. Ce profil avait poussé Maurice Lempereur ( entraîneur-adjoint dans lesannées 70, ndlr) à vouloir me mettre sur le flanc mais je n’étais pas tenté.

C’est là mon seul regret car, si je l’avais fait, peut-être que je serais resté plus longtemps en Division 1. Contrairement à d’autres, je n’étais pas souvent à la bonne place. J’ai manqué un peu de chance et il en faut pour percer.  »

Par la suite, Marco Bonomi a évolué dans toutes les divisions du pays, de la D2 à la P4.  » Je dois être un des rares en Belgique à l’avoir fait « , rigole-t-il.

Ces joueurs qui n'ont pas fait long feu en D1
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José Berger: 2 matches

Au début des années 80, le RFC Liège est habitué au ventre mou, voire à la lutte pour le maintien mais son école des jeunes s’apprête à engendrer des noms bien connus : Bernard Wégria, Luc Ernès, Jean-François de Sart, Pierre Drouguet, Benoît Thans, Fred Waseige ou encore Moreno Giusto.

Au sein de cette classe biberon, un autre garçon n’aura pas la même carrière : José Berger. Lors de la saison 1983-1984, il disputera deux matchs pour les Sang et Marine avant de poursuivre sa carrière dans les divisions inférieures.

 » Je me souviens bien de ces deux rencontres « , assure le Liégeois de 56 ans.  » Les deux fois, c’était en déplacement. La première, à Waregem ( 4 mars 84, ndlr), pendant 30 minutes. Nous étions menés 4-0 et nous nous sommes finalement inclinés 5-2. La seconde, c’était au Cercle ( 18 mars 84), pendant une bonne quinzaine de minutes. Nous avons perdu 1-0.  »

C’est au regretté Robert Waseige qu’il doit cette courte aventure en D1.  » J’étais ami avec ses enfants, dont Fred. Nous avions des contacts privilégiés avec lui mais je ne pense pas que j’ai été favorisé pour autant « , juge José Berger.  » Je pense qu’il y avait plusieurs absents et comme c’était déjà la fin de saison, j’ai reçu ma chance.  »

Avec ces deux montées au jeu, son objectif de toucher au plus haut niveau belge était atteint.  » Quand je suis monté sur la pelouse de Waregem, je me rappelle parfaitement m’être dit qu’un rêve se réalisait.  »

Au cours des deux rencontres compliquées pour ses couleurs, ce demi-gauche n’avait rien à perdre. Sans stress, il avait même failli s’offrir un but contre le Cercle, sa frappe du gauche étant repoussée par le portier brugeois.

 » A la TV, lors du résumé, Frank Baudoncq avait commenté cette action en prononçant mon nom à l’allemande (rire). Le lendemain, à l’unif, j’avais eu mon petit moment de gloire.  »

Alors étudiant à l’Université de Liège, en droit, le football professionnel n’était pas une priorité pour lui.  » J’étais plutôt membre de la réserve et je m’entraînais avec l’équipe A quand l’unif n’avait pas encore repris. Je ne savais même pas quelle était la prime en cas de nul ou de victoire (rire). Moi, ma seule volonté, c’était de jouer en D1 « , raconte-t-il.

 » Pourtant, à 16 ans, j’avais été interrogé par le magazine du club, Allons Liège, et j’avais dit que je voulais devenir pro, quitte à arrêter mes études. Comme quoi…  »

Celui qui joua ensuite à Eupen (D3), Waremme, Hasselt (D2) ( » J’ai eu droit à ma demi-vignette Panini ! « ), Wellen, Villers et Hognoul ne regrette rien.  » Avec le recul et une fois les rêves mis de côté, je suis satisfait et fier d’avoir joué en D1, même si ce n’est que 2 matchs. A recommencer, je ne changerais rien. J’ai eu une carrière professionnelle intéressante après mes études alors que le football ne l’est que pendant 10 ou 15 ans. Et encore, à l’époque, on ne gagnait pas les mêmes sommes qu’aujourd’hui.  »

L'Anderlechtois Stéphane Queeckers a préféré privilégier ses études.
L’Anderlechtois Stéphane Queeckers a préféré privilégier ses études.© BELGAIMAGE
Joren Dehond ne s'est guère inscrit dans la durée avec l'OHL.
Joren Dehond ne s’est guère inscrit dans la durée avec l’OHL.© BELGAIMAGE
Sven Vandeput peut dire qu'il a goûté à la D1 avec Dender.
Sven Vandeput peut dire qu’il a goûté à la D1 avec Dender.© BELGAIMAGE

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