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Ce jour-là: Anderlecht survole la Coupe des Coupes

Emmenés par un Rensenbrink de gala, les Bruxellois ne laissent aucune chance à l’Austria Vienne pour remporter, le 3 mai 1978, leur deuxième sacre européen en trois ans.

Les coéquipiers de Robbie Rensenbrink portent le costume de l’habitué. Ce 3 mai 1978, Anderlecht dispute la finale de la Coupe des Coupes pour la troisième année consécutive. Vainqueurs au Heysel face à West Ham en 1976, battus à Amsterdam par Hambourg douze mois plus tard, les Mauves croisent cette fois la route de l’Austria Vienne dans le dernier virage avant le sacre. En montant sur la pelouse du Parc des Princes, les hommes de Raymond Goethals sont forcément favoris, face à des Autrichiens qui ont survécu deux fois aux tirs au but pour se hisser jusqu’à la finale parisienne.

Sur leur parcours, les Mauves – qui jouent la finale en blanc – ont écarté le Lokomotiv Sofia, Hambourg, Porto et Twente. L’apothéose prend rapidement des airs de formalité. Le premier quart d’heure n’est pas encore atteint quand Rensenbrinck devance le gardien Hubert Baumgartner au bout d’un centre du gauche de Franky Vercauteren et ouvre le score.

Anderlecht plie la rencontre avant la mi-temps. D’abord, quand l’inévitable Rensenbrinck dépose un coup franc bourré d’effet dans le coin du but autrichien après avoir contourné le mur. Le Néerlandais, troisième du Ballon d’or cette année-là, est déjà l’homme de la soirée.

La suite du spectacle est assurée par Gilbert Van Binst, l’arrière droit du Sporting. Il triple d’abord la mise sur un contre mené à toute allure, bouclé par un grand pont puis un ballon piqué par-dessus le gardien, avant de clore l’addition et le show d’une frappe enroulée du gauche qui va se loger dans la lucarne d’un Baumgartner impuissant. 4-0, un score qui permet à Anderlecht d’égaler la plus large victoire en finale de la compétition (Tottenham avait battu l’Atlético 5-1 en 1963).

Les Mauves devront attendre 1990 pour disputer, en Suède, leur quatrième finale dans la compétition. Là, ils échoueront face à la Sampdoria de Gianluca Vialli, auteur d’un doublé lors des prolongations, pour ce qui reste à ce jour la dernière finale européenne du club.

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