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Ben Weyts (N-VA): « Il est évident qu’Anderlecht choisisse la communauté néerlandophone »

Le nationaliste flamand aimerait que les Mauves penchent du côté néerlandophone.

La plupart des clubs de football belges, qui sont affiliés à l’Union belge de football (URBSFA), ont fait leur choix (obligatoire) d’affiliation à la communauté néerlandophone ou francophone, respectivement la Vlaamse Sportfederatie (VSF) ou l’Association Interfédérale du Sport Francophone (AISF).

C’est également le cas des clubs bruxellois. Sur les 48 clubs bruxellois, deux n’ont pas opté pour le rôle linguistique francophone : Haren et Ritterklub Jette ont choisi la VSF. Chez hommes, le RWDM est affilié à la section francophone tandis que les femmes, qui ont une structure séparée, sont membres de la VSF.

Seul un club bruxellois refuse de faire un choix et demeure directement affilié à l’URBSFA : le RSC Anderlecht.

Ben Weyts (N-VA), fervent supporter d’Anderlecht trouve plus que normal que les Mauves optent pour la VSF. Interrogé par Sport/Footmagazine, il explique pourquoi. « Si Bruxelles était aussi bilingue au niveau administratif qu’Anderlecht, ce serait un progrès. Je remarque que le public est à 70% néerlandophone et je trouve que le club en tient de plus en plus compte, ce que j’apprécie. Ce sentiment franco-belge est de moins en moins présent. La version en dialecte de la chanson du Grand Jojo est beaucoup plus amusante et haute en couleur. En voiture, quand on roule vers le stade, je l’écoute toujours. Je trouve donc évident qu’ils choisissent la communauté néerlandophone, même si je comprends qu’ils trouvent terriblement gênant de devoir décider définitivement. »

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