© iStock

Anthony Moris: « L’Union est aujourd’hui prise au sérieux et c’est ce qui nous importe en tant que joueurs »

Eleven s’est entretenu avec le gardien luxembourgeois de l’Union. Statut de « petit promu », clean-sheet, nouvelles recrues. Le dernier rempart saint-gillois a abordé tous ces points.

Est ce qu’on peut encore parler du « petit promu » ou est-ce qu’il faut dire que l’Union ce n’est plus un petit club, ils sont quand même en tête du championnat depuis longtemps, il faut les considérer comme tel.

Anthony Moris :« Ce qui m’a le plus dérangé, c’est lorsqu’on a dit qu’ « ils surfent sur la vague de leur montée, ils profitent de ça ». Je pense que c’est manquer de respect au travail que nous avons accompli la saison passée parce que la D1B est franchement une série relevée. Il faut jouer 4 fois contre les mêmes équipes et c’est pas donné. Quand on voit comment on a survolé les débats l’année passée et arriver cette année, voila on était dans la continuité du travail qui a été fait. On a commencé le match à Anderlecht avec 11 joueurs qui étaient là l’année passée, les 11 titulaires. Donc, ça veut dire qu’on a bien travaillé au quotidien et aujourd’hui qu’on parle de petit, grand club, je pense que c’est anecdotique, je crois surtout qu’aujourd’hui l’Union est prise au sérieux, et c’est ça en tant que joueur qui nous importe le plus.« 

Depuis le début de saison, il y a plusieurs joueurs qui ont attiré l’attention comme Dante Vanzeir, Dennis Undav dont on parle le plus. Mais toi avec 9 clean sheets, tu es le gardien qui en a obtenu le plus en Jupiler pro League. Comment on explique que malgré tout ça, personne n’a bougé au mercato d’hiver. On parlait d’une bande de copains, vous avez fait un pacte entre vous ?

Anthony Moris :« Non, il y a eu cette histoire de pacte qui est sortie d’un journal mais ce n’est absolument pas ça. La direction nous a dit qu’elle ne voulait pas donner un bon de sortie à un joueur plus qu’un autre pour qu’il n’y ait pas d’histoire. On ira donc avec ces joueurs jusqu’au terme de la saison. Je pense que tout le monde dans le groupe l’a compris, parce qu’on est en train de vivre quelque chose d’unique. On a encore 12 matchs pour essayer de se qualifier pour ces play-offs 1 qui n’étaient pas l’ambition du début de saison, il faut bien l’avouer… Mais voilà, l’appétit vient en mangeant. On continue à engranger des résultats actuellement et comme je dis, tout le monde sait maintenant où on veut aller. On donne tout pour le faire. »

Au mercato hivernal s’il n’y a pas eu des départs, il y a eu des arrivées. Est-ce que l’Union est devenue encore plus forte que lors de la première partie de saison ?

Anthony Moris :« Quand tu as le luxe de voir débarquer dans ton noyau un joueur qui a couté 10 millions à Brighton par exemple, tu sais en théorie que c’est ce genre de joueurs qui est amené à te faire grandir. La concurrence saine fait partie d’un groupe. Il faut aussi que les joueurs qui sont en place l’acceptent, la comprennent et je pense que le message est très bien passé. C’est aussi à nous de les intégrer au mieux le plus vite possible. On a eu la chance de pouvoir partir en stage avec 2 des nouveaux. Cela nous a permis d’apprendre à les connaitre, de les comprendre personnellement. Ils ont aussi pu constater comment le groupe fonctionnait de l’intérieur. C’est pour cela que leur rendement sera directement visible sur le terrain. »

Retrouvez la suite de cet entretien lors de la mi-temps du match FC Bruges – Union Saint-Gilloise sur Eleven 1

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire