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Anderlecht a les moyens de poser de gros problèmes à l’Olympiacos

L’entraîneur d’Anderlecht Besnik Hasi n’en doute pas. Son équipe, sortie renforcée en qualité et en expérience du mercato d’hiver, a les moyens de poser de gros problèmes à l’Olympiacos, favori à ses yeux de la double confrontation avec le Sporting en 1/16e de finale de l’Europa League de football.

« A part le Bayern Munich, aucun de ses adversaires dans la poule F de la Ligue des champions et pas même Arsenal qui s’est pourtant qualifié à ses dépens, ne lui a été supérieur », estime-t-il en effet. « Mais de notre côté, on est sorti d’un groupe de très haut niveau avec notamment Tottenham et Monaco, en Europa League. Or je le répète, l’équipe actuelle est plus costaude. Donc on ne doit faire aucun complexe, ni adapter notre jeu en fonction de l’Olympiacos, à domicile du moins. Je sens les joueurs aussi ambitieux que moi sur le coup. Ils veulent signer des performances au plan international. Tout n’était certes pas parfait samedi passé en championnat contre Zulte-Waregem (3-0, ndlr), mais c’était quand même déjà beaucoup mieux qu’avant. Or ce match de jeudi contre une grosse pointure européenne constitue précisément la meilleure occasion de confirmer l’embellie. Je demanderai aux joueurs de développer le même jeu que samedi mais avec encore plus de discipline. L’objectif est lui toujours le même dans un match-aller à la maison: ne pas encaisser et en marquer minimum un ! »

Il y a trois ans en phase de poules de la Ligue des champions, Anderlecht avait été corrigé deux fois par l’Olympiacos dans le Groupe C: 0-3 (un triplé de Kostas Mitroglou, aujourd’hui à Benfica) et 3-1. Mais Hasi relativise. « A l’aller ces chiffres ne reflétaient aucunement la physionomie de la rencontre qu’on méritait même de remporter », se souvient-il en effet. « Au retour l’Olympiacos, qui devait absolument gagner pour se qualifier, a bénéficié de trois penalties (un seul transformé, ndlr) et on a terminé sans gardien à huit contre onze. L’heure de la revanche a maintenant sonné. Du moins je l’espère et j’y crois », conclut Besnik Hasi.

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