Amadou Onana, le capitaine des Diablotins, monte en grade: « Martínez sait que j’ai le Qatar dans un coin de la tête »

Capitaine des Diablotins, valeur montante du LOSC champion de France, Amadou Onana est la révélation de ce début de saison et la nouvelle grosse cote belge outre-Quiévrain. Rencontre avec les longs compas qui rêvent de dessiner le futur du football belge.

Tu as déjà dit que Roberto Martínez t’avait conforté dans ton choix d’opter pour le LOSC cet été. Dans quel contexte?

AMADOU ONANA: Au début, la première fois, c’est lui qui est venu vers moi. Il m’a téléphoné pour me dire qu’il était disponible si j’avais besoin de conseils. Il m’a aussi dit que j’avais le devoir d’être ambitieux. Ça tombe bien parce que moi, je lui ai bien dit que j’avais le Qatar dans un coin de la tête. Je travaille pour ça en tout cas. Je veux devenir la meilleure version de moi-même et ce le plus rapidement possible parce que le Qatar, c’est déjà demain. Certains vont me traiter de prétentieux en lisant ça. Je pense que dans le milieu du foot, ce n’est pas grave de l’être un petit peu.

Disputer une Coupe du monde avec la génération qui porte les Diables depuis près de dix ans, c’est réaliste?

ONANA: Tout joueur rêve d’évoluer avec des gars comme Eden, De Bruyne, Romelu, c’est le top du top. Évidemment que je rêve de ça. Ma mentalité, c’est la mentalité de toute une génération. Moi, je n’ai pas connu les années noires du football belge. Quand je suis arrivé en Belgique à douze ans de Dakar, la génération actuelle était déjà en place. Quand nous, on joue un match en équipe d’âge contre la France ou l’Angleterre, on ne se sent pas inférieurs. C’est normal, moi, j’ai grandi avec la Belgique qui est au top, je ne nous imagine même pas redevenir une équipe moyenne.

Tu as été, au même titre qu’Eliot Matazo, cité par le sélectionneur comme faisant partie des joueurs susceptibles d’intégrer le groupe des Diables d’ici au Mondial 2022. Sais-tu ce qui plaît à Roberto Martínez dans ton jeu?

ONANA: Le but ultime, c’est de rejoindre les A. À partir de là, tout est bon à prendre. C’est rassurant de voir son nom cité par le sélectionneur national, ça veut dire qu’on se rapproche de son objectif. Regardez Charles De Ketelaere, c’est un bon exemple. Ce n’est pas le seul à ne pas être loin de toucher au but. Il y a Nico ( Raskin, ndlr) et Hugo ( Siquet, ndlr) qui se sont entraînés avec les A en octobre. Ce sont des signaux positifs. Ça nous motive, nous stimule.

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