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Alexis de Sart : « Quand Bolat, Haroun, Mbokani, Defour ou Mirallas entre dans le vestiaire, tu te tais et tu écoutes… »

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Trente ans après Jean-François, un De Sart pourrait lever la Coupe de Belgique. Alexis, le petit dernier rêve d’exploit avec l’Antwerp. Entretien.

Alexis de Sart à propos…

…de la Coupe de Belgique : « On en a pas mal parlé avec Julien, avec Papa, avec les cousins. Toute la famille se réjouit déjà d’être au stade pour la finale. Moi, j’espère que je serai sur le terrain, pas dans une tribune… En tirant Courtrai, on savait que ce serait un match compliqué. Mais on espérait mieux (1-1 à l’aller, ndlr). Peut-être qu’on aurait mérité mieux, aussi. On a un goût de trop peu. On a eu pas mal d’occasions puis ça s’est transformé en vrai match de Coupe sur la fin, c’était attaque, défense, attaque, défense. Complètement débridé, ça pouvait partir dans tous les sens. À l’image de tous nos matches en Coupe cette saison. On a été aux prolongations contre Lokeren, on s’est qualifié aux tirs au but contre Genk, on a gagné au Standard alors qu’on était encore mené après une heure. Rien que des matches difficiles. Et on se doute que ça ne va pas être simple à Courtrai. Je crois que ça va être un vrai combat. »

…du fait de jouer face à son frère, Julien : « C’est quand même très spécial ! Tu joues pour ton équipe, tu joues pour toi. D’un autre côté, tu te dis que tu as ton frère en face. Donc, tu es un peu dans un entre-deux, tu gardes toujours un peu de retenue. Mais en même temps, tu sais que tu ne peux pas te retenir. Donc, ce n’est pas évident de faire la part des choses dans le feu de l’action. La conclusion, peut-être, c’est que tu ne peux pas te retenir mais que tu dois rester correct. « 

…du vestiaire de l’Antwerp : « Je t’avoue que c’était ça, ma petite appréhension quand je suis venu pour la première fois. Je ne savais pas trop comment ça allait se passer pour moi dans ce vestiaire. De l’extérieur, tu peux te demander comment ça fonctionne là-dedans ! Mais l’accueil a été super, on m’a directement intégré, et le fait de jouer beaucoup, ça m’a aussi aidé. Au final, le vestiaire de l’Antwerp reste un vestiaire comme les autres. Il y a peut-être plus d’expérience, plus de charisme ici. Mais quand j’ai décidé de venir, c’était aussi pour me frotter à un vestiaire plus difficile. Pour moi, c’était encore une façon de passer un cap. Quand un Sinan Bolat, un Faris Haroun, un Dieumerci Mbokani, un Steven Defour ou un Kevin Mirallas entre dans le vestiaire, tu te tais et tu écoutes… Il y a un respect énorme pour eux, pour leur passé et pour ce qu’ils continuent à faire. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Alexis de Sart dans votre Sport/Foot Magazine

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