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Alex Hayes : « Je ne pense pas qu’on puisse me reprocher quoi que ce soit »

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

Arrivé à l’Union Saint-Gilloise en début de saison, Alex Hayes ne sera resté directeur sportif du club bruxellois que quelques mois. Le Franco-Britannique revient sur son licenciement mais également sur sa fierté d’avoir contribué à l’excellente saison des gars de la Butte.

Alex Hayes à propos…

…du parcours en Coupe de l’Union : « Ça a été quelque chose de vraiment extraordinaire. Je pense notamment à la victoire en quarts de finale contre Genk, sur penalty, avec la Panenka de Selemani. Atteindre la première demi-finale depuis 50 ans, voir des gens très attachés à ce club fantastique pleurer avec des larmes de joie et vivre des moments si intenses, ça a été quelque chose de vraiment fantastique et une énorme fierté. Ça prouve aussi que la Coupe, qui est souvent une épreuve délaissée, peut avoir un effet positif sur un club et je pense que ce parcours a beaucoup contribué à la saison. »

…de son bilan : « Ma plus grande fierté c’est que l’Union peut se regarder dans la glace et être un club de nouveau très fier. C’était devenu un club qu’on ne prenait pas au sérieux et l’Union est de nouveau respectée sur et en dehors des terrains. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’équipes qui ont hâte de jouer contre elle en pensant que ça va être facile. Par contre, les gens ont hâte parce qu’ils savent que ça va être un beau match, que ça va bien jouer au foot. On a redoré le blason comme on dit. »

…de son licenciement : « J’estime avoir fait un travail très honnête et exhaustif. Je suis arrivé en mai dernier, j’ai travaillé 14-15 heures par jour pendant 9 mois. J’ai déraciné ma famille pour venir ici. Mon fils était à l’école à Londres, je l’ai installé dans une école ici, j’ai pris une maison ici avec un bail à long terme parce que je pensais que cela allait durer. Et tout à coup on m’a signifié que c’était la fin. J’estime qu’au vu du travail accompli, je ne pense pas qu’on puisse me reprocher quoi que ce soit. Des justifications ? Je n’en ai pas cherchées arce que je pense que quand quelqu’un vous dit que c’est fini… Déjà, vous savez que c’est fini. Ce n’est pas un avertissement. Non, c’est fini, point. À partir de là, les gens peuvent avoir les raisons qu’ils veulent. Je sais qu’il n’y a pas de faute grave, que je n’ai rien fait qui mérite ça. C’est une décision, une opinion, un point de vue. Je n’ai pas envie de me torturer à demander pourquoi et obtenir une raison qui de toute façon ne sera pas, à mon sens, une raison valable ou véridique. C’est le football. C’est leur décision. Ils avaient envie de changer de direction, de faire les choses différemment. »

…de son futur : « Déjà, j’espère trouver un accord et régler ma situation. Le timing de mon renvoi a été assez catastrophique, évidemment. En me virant le 12 février, il n’y avait pas beaucoup de jobs disponibles à ce moment-là. Il est encore tôt mais j’ai pas mal de touches. Mes représentants sont en contact avec pas mal de monde en Belgique. J’ai beaucoup aimé mon passage ici et je pense que ma cote est plutôt bonne. »

Par Jules Monnier

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