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A la rencontre des fans étrangers de l’Union Saint-Gilloise: « Désormais l’Union fait partie de mon « programme social »

Jules Monnier Jules Monnier est rédacteur pour Sport/Foot Magazine

Ils sont allemands, espagnols, néerlandais, portugais ou encore français, mais sont tous réunis sous la bannière jaune et bleu. Rencontre avec des supporters de l’Union qui n’étaient pas destinés à le devenir.

Ana vit en Belgique depuis dix ans et a toujours été une fan du FC Porto. Lorsqu’elle est arrivée ici, elle a été invitée par des amis à assister à un match de l’Union, qui évoluait alors encore en deuxième division. « Ils me disaient que je devais me trouver un club ici mais moi, l’Union en deuxième division, ça ne me disait trop rien a priori. Finalement, j’ai accepté et je suis allée voir le match contre le Standard en PO2 en 2017, au Heysel. En termes de foot, c’était assez horrible. Mais j’ai aimé le fait que malgré qu’ils n’aient pas gagné (2-2), tout le monde faisait la fête. Je trouvais ça étonnant. C’est très différent de Porto où il y a toujours beaucoup de pression. Là-bas, si tu as gagné mais que tu as mal joué, où que tu n’as gagné que de justesse, les supporters peuvent être mécontents et le manifester. Ici, c’est toujours la fête. »

« Je suis abonnée depuis la saison 2019-2020 et désormais l’Union fait partie de mon « programme social ». Il y a beaucoup d’avantages: après les matches, on sort ensemble avec les potes, c’est près de chez moi, il n’y a pas de violence, il y a beaucoup d’enfants. J’aime aussi beaucoup la proximité entre les joueurs et les supporters. Après chaque match, ils viennent nous remercier. »

« Avec d’autres expats comme Friedrich et Vlada , on s’est dit que ce serait cool de créer un fan club pour les étrangers, qu’il fallait quelque chose d’international. Et c’est comme ça que Be Union est né au début de cette saison. On compte une centaine de membres. »

« La progression du club est phénoménale, mais j’ai aussi un peu peur que l’essence disparaisse. Cette saison, on voit qu’il y a beaucoup de gens qui viennent et qui ne comprennent pas ce qu’est l’Union ou même ce qu’est vraiment le foot. J’ai un peu peur que ça devienne la règle et plus l’exception, que l’essence populaire se perde. J’espère que non, mais c’est toujours un risque quand un club grandit et qu’il change de stade comme ça devrait être le cas bientôt. »

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