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« À Eupen, on peut être soi-même »

Eupen a assuré son maintien pour la troisième année d’affilée, il y a quelques semaines déjà. Hendrik Van Crombrugge et Siebe Blondelle ont participé à la promotion parmi l’élite. Ils reviennent sur les trois ans des Pandas en D1A.

Hendrik Van Crombrugge et Siebe Blondelle à propos…

…du maintien :

VANCROMBRUGGE : J’ai craint le pire après nos cinq premiers matches. Nous avions zéro point et nous avions encaissé 19 buts.

BLONDELLE: Dans un moment pareil, il faut que le groupe soit soudé, que chacun aille au feu pour les autres et comprenne que l’équipe s’en sortira si tout le monde est sur la même longueur d’onde.

VAN CROMBRUGGE : La mentalité était moins bonne la saison passée. Beaucoup de nouveaux joueurs étaient arrivés d’une trait coup, ce qui n’était pas habituel ici. Il faut comprendre le club, son projet, sa philosophie. Nous sommes beaucoup plus solidaires cette année que la précédente.

…du changement de style de jeu :

BLONDELLE: C’était nécessaire. Faire le jeu est difficile pour un petit club. Hendrik et moi n’étions pas ravis d’encaisser autant de buts semaine après semaine. Claude Makelele est parvenu à développer son football grâce à des transferts bien pensés. Nous sommes encore capables de bien jouer mais il faut sentir quand c’est possible ou pas. Nous devons parfois former un bloc.

VAN CROMBRUGGE : J’aime participer au jeu et évoluer haut mais quand ça ne fonctionne pas, il faut en tirer des conclusions. Jordi Condom nous obligeait à construire depuis l’arrière, coûte que coûte. Maintenant, nous précédons par longs ballons quand c’est nécessaire. Nous sentons quand nous pouvons jouer ou pas.

…de l’ambiance dans l’équipe :

BLONDELLE: Chouette. Je suis stupéfait de tout ce que le club fait pour les joueurs. Des repas, des mises au vert avant les matches, tout est toujours parfaitement réglé. Même en division deux. Ce n’est pas toujours le cas dans beaucoup de clubs de l’élite. Je ne peux pas concevoir que quelqu’un, quel que soit son pays d’origine, sa culture, sa religion ou sa langue, ne se sente pas rapidement chez lui ici. Le club est ouvert à toutes les cultures, à toutes les nationalités. Chacun peut être lui-même à Eupen.

VAN CROMBRUGGE : Il est vraiment difficile de trouver une nationalité qui ne puisse parler sa langue ici. Nous avons le choix entre des plats halal et pas halal. On apprend des tas de choses.

Par Geert Foutré

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Hendrik Van Crombrugge et Siebe Blondelle dans votre Sport/Foot Magazine

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