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Xavi : « La Belgique peut créer la surprise à l’EURO »

Sport/Foot Magazine s’est rendu à Paris à un événement organisé par Adidas pour discuter avec Xavi, l’ancienne plaque tournante du Barça et de l’Espagne. Extrait.

Lors de notre rencontre, Raul vient juste d’annoncer prendre congé du football actif. Xavi n’en est pas encore là, même s’il a déjà dit adieu à l’Europe. « J’avais une offre du Zenit Saint-Pétersbourg mais je n’imaginais pas jouer pour une autre formation que le Barça en Europe. J’ai donc préféré le Qatar et c’est une des meilleures décisions de ma vie. Je peux continuer à jouer tout en entamant ma formation d’entraîneur, à l’Aspire Academy.

Je suis assistant des U23 et je remarque que ça me plaît beaucoup. Etre sur le terrain avec les jeunes, donner des consignes… Je ne sais pas encore si je deviendrai entraîneur ou si je serai plutôt directeur technique mais je resterai en tout cas dans le monde du football. »

Le Van Gaal de Barcelone, le coach qui développait un football offensif et attrayant en possession du ballon, constitue une de ses références, comme Pep Guardiola, Luis Enrique et même Frank Rijkaard. Selon lui, ce sont ces hommes qui lui ont appris son art.

« Imaginez que je devienne entraîneur. Je pourrai difficilement prôner un autre style que la possession du ballon, assortie de nombreux mouvements, beaucoup d’esprit offensif, loin de notre but, dans le camp adverse. J’ai été formé comme ça. Mes qualités physiques n’étaient pas terribles et j’ai donc dû apprendre à réfléchir, à m’appuyer sur mon talent et ma technique. »

Lorsqu’on évoque l’équipe nationale belge, l’Espagnole se fait dithyrambique : « Elle peut faire la surprise. La levée actuelle est formidable. Mais le Pays de Galles peut aussi nous surprendre. Le football s’est nivelé mais il y a quand même une différence entre les favoris et les outsiders. Les favoris, ce sont les nations qui sont toujours présentes tandis que les surprises misent sur une génération. Outre le talent, il faut avoir un brin de chance pour gagner un tournoi.

Comme nous dans les tirs au but contre l’Italie, lors de notre premier sacre européen. En Afrique du Sud, si Arjen Robben marque en finale, les Pays-Bas sont champions. Ce genre de détails va être déterminant. Autre facteur déterminant, la mentalité. L’Espagne est positive, je le sais, et elle est donc capable de réaliser de grandes choses. »

Par Peter T’kint

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