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Wilmots: « Nous ne voulions pas faire les faux-culs »

A moins d’un mois du début de la campagne de qualification pour l’Euro 2016, le coach des Diables Rouges Marc Wilmots fait le point. Son contrat, les qualif’, le retour manqué du Brésil, tout y passe.

S’il prépare activement cette campagne, Wilmots, qui possède un contrat jusqu’en 2018 avec l’Union Belge de football, n’exclut cependant pas de partir plus tôt. « J’ai signé un contrat pour quatre ans, mais je ne promets pas de rester jusqu’au bout », a déclaré le coach fédéral aux journaux du groupe Sudpresse. « Il y a des clauses. J’avais promis aux joueurs d’aller au terme d’un projet collectif qui était la Coupe du monde au Brésil. Maintenant, je me sens bien dans mon rôle. J’ai envie d’aller à l’Euro 2016, mais je ne m’interdis plus rien. »

Beaucoup d’observateurs pensent à la Belgique au moment d’évoquer les favoris du prochain Euro 2016, en France. Mais le sélectionneur national ne se laisse pas gagner par une quelconque euphorie, loin de là. « Là, je vais calmer tout le monde ! On se voit trop beaux. Il faut revenir les pieds sur terre. Dire qu’on va gagner l’Euro 2016, c’est de la connerie (sic). La France, l’Italie, les Pays-Bas, l’Allemagne, vous en faites quoi ? Il faut tourner la page du Mondial, retrouver de nouvelles ambitions, mais sans croire que l’on va se promener dans les qualifs. Il va falloir s’arracher », peut-on encore lire sur le site de Sudpresse.

Le retour manqué des Diables a également été évoqué. Comme à son habitude, Wilmots a joué carte sur table. « J’ai commis une erreur: je n’ai jamais pensé à la fête. Nous étions tous focalisés sur le travail à effectuer et l’objectif. D’autant que vous pouvez revenir aussi sous les tomates. Nous nous étions mis d’accord avec les joueurs. En cas d’accession à la demi-finale, nous aurions été à la rencontre des supporters. Pas juchés sur un bus où les gens n’ont rien, mais bien avec séance d’autographes. Nous ne voulions pas mettre en danger les gens. Je ne voulais pas avoir des incidents sur la conscience. Ici, nous n’avions rien à fêter. Au contraire, nous étions tous très déçus d’être passés tout près d’un résultat qui ne reviendra peut-être plus jamais. Nous ne voulions pas faire les faux-culs. »

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