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Un superclasico en finale de la Copa Libertadores

Boca-River, voilà la finale de la Copa Libertadores, la Ligue des Champions sud-américaine.

Une consolation en ces temps de crise économique et d’inflation, alors qu’on sabre dans tous les budgets sociaux : les Boca Juniors et River Plate, les géants de Buenos Aires, se sont tous deux qualifiés pour la finale de la Copa Libertadores. Une finale entre deux clubs du même pays ne constitue pas une première. C’est déjà arrivé en 2005 et en 2006, avec des apothéoses 100% brésiliennes.

Les Boca Juniors se produisent d’abord à domicile, dans leur Bombonera. Ils ont éliminé Palmeiras, la phalange de Felipe Scolari. Elle a été bonne en déplacement mais pas à Buenos Aires, où elle a encaissé deux buts en fin de joute et n’a pu redresser la barque à domicile (2-2), malgré l’excellente performance du meneur de jeu Lucas Lima. River Plate, lui, a surpris Gremio, le tenant du titre. Les Brésiliens ont gagné 0-1 au stade Monumental et ont ouvert la marque 1-0 sur leurs terres. On croyait le match plié mais River a inscrit deux buts en fin de partie, le premier sur un penalty attribué par le VAR…

Bien que le football brésilien perde ses meilleurs talents au profit de l’Europe – cet été, Vinicius Junior a troqué Flamengo contre le Real et sera imité dans quelques mois par Rodrygo (Santos) -, il possède les stades les plus modernes du continent et plus de possibilités financières. Pourtant, ces cinq dernières années, une seule équipe a atteint la finale de l’épreuve. L’Argentine, elle, est enlisée depuis des décennies dans une crise financière grave et ses arènes mythiques sont désuètes mais quatre de ses équipes ont disputé la finale ces cinq dernières années : River Plate à deux reprises, Boca, Lanus et San Lorenzo. La révision à la hausse du contrat TV constitue une des explications. Toutefois, l’inflation joue de vilains tours aux clubs de D1 car beaucoup de contrats ont été conclus en dollars et sont devenus impayables. Le Real est d’ailleurs aux aguets: il convoite Exequiel Palacios, le médian offensif de River.

Par Peter T’Kint

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