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Six femmes retenues parmi les arbitres officiels de la prochaine Coupe du monde au Qatar

Sur les 36 arbitres, 69 arbitres assistants et 24 assistants vidéo retenus, il y aura trois femmes qui seront arbitres principales et trois qui seront arbitres assistantes. Une première dans l’histoire de la plus grande compétition de football. Aucun Belge n’est par contre de la partie.

Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, six femmes (trois arbitres et trois arbitres assistantes) ont été retenues parmi les officiels du Mondial 2022 qui se déroulera l’hiver prochain au Qatar, dont la liste a été dévoilée jeudi par la FIFA (Fédération internationale de football).

Au total, ce sont 36 arbitres, 69 arbitres assistants et 24 arbitres assistants vidéo qui ont été sélectionnés pour la Coupe du monde. Aucun arbitre belge n’a été sélectionné par la FIFA. Frank De Bleeckere reste le dernier arbitre belge à avoir officié dans un grand tournoi lors de la Coupe du monde 2010. « Comme d’habitude, le principal critère ayant guidé notre sélection a été la qualité », déclare Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA. « Notre sélection correspond tout simplement à ce qui se fait de mieux en matière d’arbitrage dans le monde. Si la Coupe du monde 2018 a été un franc succès, c’est en partie grâce à la qualité de l’arbitrage, que nous voulons encore meilleure à l’occasion de la compétition au Qatar ».

Pour la première fois de l’histoire de la Coupe du monde, trois arbitres et trois arbitres assistantes ont été désignées par la Commission des arbitres de la FIFA. La Française Stéphanie Frappart, la Rwandaise Salima Mukansanga et la Japonaise Yoshimi Yamashita font partie des 36 arbitres de champ, tandis que la Brésilienne Neuza Back, la Mexicaine Karen Diaz Medina et l’Américaine Kathryn Nesbitt officieront aux côtés de 66 autres arbitres assistants.

Collina : « Nous souhaitons démontrer que la qualité de l’arbitrage n’est pas une question de genre »

« Leur désignation est le résultat d’un long processus entamé il y a plusieurs années, qui a commencé par la nomination d’arbitres femmes pour certaines compétitions masculines seniors et de jeunes de la FIFA », affirme Pierluigi Collina. « Nous souhaitons ainsi démontrer que la qualité de l’arbitrage n’a rien à voir avec le genre. J’espère qu’à l’avenir, la présence d’arbitres femmes lors de compétitions masculines de haut niveau sera considérée comme la règle plutôt que l’exception. Les arbitres retenues méritent de figurer dans la liste pour la Coupe du monde car elles enchaînent depuis plusieurs années les prestations de haut vol. C’est cela qui compte pour nous », a conclu l’Italien.

Le VAR avait été utilisé pour la première fois en Coupe du monde il y a quatre ans en Russie. Cette année, ce sont 24 arbitres vidéo qui officieront au Qatar. « En raison du nombre restreint d’Associations Membres de la FIFA qui se servaient de l’assistance vidéo à l’arbitrage à l’époque, la grande majorité des arbitres assistants vidéo présents en Russie étaient européens ou sud-américains. Aujourd’hui, comme la technologie est mise en oeuvre dans toutes les grandes compétitions du monde, le contingent des arbitres vidéo qui se rendra au Qatar sera composé de représentants de toutes les confédérations », indique la FIFA.

La préparation des arbitres sélectionnés démarrera au début de l’été « par des séminaires à Asuncion, Madrid et Doha ». Elle portera notamment sur « la protection des joueurs », « l’uniformité » dans l’application des règles, ainsi que « la compréhension des caractéristiques des équipes et des joueurs ». « Il y aura forcément des erreurs », prévient Massimo Busacca, directeur de la sous-division de l’arbitrage de la FIFA, « mais nous allons tout faire pour qu’il y en ait le moins possible ».

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