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Sept matches frissons à voir ou à revoir (partie 6)

Chaque semaine, Sport/Foot Magazine se propose d’égayer vos journées en rembobinant le fil de l’histoire à travers des matches coup de coeur.

Un jour, un coup de coeur. Chaque semaine, Sport/Foot Magazine se propose d’égayer vos journées en rembobinant le fil de l’histoire. Pas forcément à travers des matchs mondialement réputés pour être « des moments clés de l’histoire du football », mais en vous soumettant une liste coup de coeur. Une visite dans les coulisses du football frisson. Celui qui surprend, attendri, rend fou ou amuse. Celui qui fait du football un sport différent. Une sélection forcément subjective donc décalée et discutable. Parce qu’un match ou un moment coup de coeur, c’est avant tout un plaisir coupable. Un frémissement, une euphorie, une émotion, un souvenir surtout. Celui d’avoir eu les poils. Magnéto.

Monaco – Manchester City 3-1 (14/03/2017)

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Après une défaite concédée en Angleterre au terme d’un match fou (5-3), les Monégasques veulent encore croire en leurs chances de qualification pour les quarts de finale de Champions League. Et l’équipe de Leornardo Jardim a de bonnes raisons d’y croire. Ce soir-là dans un stade Louis II presque comble (tout arrive…), l’ASM réussi à sortir les Citizens de Guardiola. Dès le début de la première période, Mbappé parvient à tromper Caballero en déviant un centre puissant de Bernardo Silva au premier poteau. Les Monégasques ne cesseront de pousser pour marquer un second but, synonyme de qualification pour le prochain tour, et seront récompensés à la 28e minute après une reprise de Fabinho au point de pénalty. Au retour des vestiaires, les choses se compliquent un temps pour Monaco. Dépassés physiquement et acculés devant Subasic, les hommes de Jardim craquent finalement à la 71e sur un but de Sané. Virtuellement éliminé, l’ASM n’a plus rien à perdre et décide de repartir vers l’avant, quitte à s’exposer en contre. L’audace payera, et la délivrance viendra de la tête de Bakayoko à la 77e minute. Les Monégasques tiennent leur billet pour les quarts de finale, et ne le lâcheront plus jusqu’à la fin du match.

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Barcelone – Bayern Munich 0-3 (30/04/2014)

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7. C’est le nombre de buts que le Barça concèdera lors de cette double confrontation en demi-finale de Champions League cette année-là. Déjà humiliés 4-0 au match aller à Munich, les hommes de Tito Vilanova connaitront une honte encore plus grande en en prenant 3 de plus à la maison sans parvenir à en planter un seul. Il faut dire que Lionel Messi n’était pas sur le terrain pour sauver l’honneur ce soir-là. Après une première mi-temps qui verra les deux équipes se neutraliser, Arjen Robben parviendra à ouvrir le score à la 49e minute grâce à « sa classique ». Déboulé sur le côté droit, crochet éclair pour se mettre sur son pied gauche, frappe enroulée sur la droite du gardien. À la 72e, Piqué aidera bien les Bavarois en marquant contre son camp d’une superbe reprise de volée du tibia qui finira dans la lucarne. Müller parachèvera l’humiliation d’une tête 4 minutes plus tard, sur un centre de Ribéry. Le grand Barça sortira sans les honneurs, mais pourra tout de même se consoler en remportant la Liga deux mois plus tard.

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Dortmund – Malaga 3-2 (09/04/2013)

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Après un 0 à 0 qui n’allait pas rester dans les annales au match aller, les deux équipes avaient à coeur de se rattraper dans ce quart de finale retour de Ligue des Champions. Dans un match ou tout reste à faire, Joaquin ouvrira tout d’abord le score pour Malaga à la 25e minute grâce à une frappe en finesse qui finira sa course dans les filets de Weidenfeller. 5 minutes avant la mi-temps, l’inévitable Robert Lewandowski égalisera après avoir driblé le gardien espagnol. À ce moment du match, Malaga est virtuellement qualifié grâce à la règle des buts à l’extérieur. À la 82e minuté, Eliseu pensera mettre encore un peu plus les siens à l’abri après avoir poussé le ballon au fond des filets sur un service de Julio Baptista. C’était sans compter sur la folie du BVB. Alors que les espoirs de qualification semblent s’éloigner, Marco Reus parvient à égaliser à la 91e d’un plat du pied qui réveille le fameux « mur jaune ». Poussés par leurs supporters, les hommes de Klopp parviendront à marquer un 3e but, par l’intermédiaire de Felipe Santana à la 93e minute, et à se qualifier pour le tour suivant, en brisant au passage, les rêves des Espagnols, qui se pensaient déjà certainement en demi-finale.

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Chelsea – Barcelone 1-1 (05/05/2009)

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« Fucking disgrace ». Les mots assénés par Didier Drogba à l’arbitre à la fin de la rencontre résonnent encore certainement dans la tête de nombreux supporters des Blues. Dans un match des plus tendus, l’arbitre Tom Henning Ovrebo avait connu toutes les peines du monde à se faire respecter pendant la rencontre, et accessoirement, à prendre ses responsabilités. Le match avait pourtant bien commencé pour Chelsea grâce au somptueux but d’Essien à la 9e minute, qui nettoyait la lucarne de Victor Valdes d’une reprise de volée du pied gauche. La suite du match sera globalement dominée par les Blues, qui se créeront les occasions les plus concrètes. Tout au long de la rencontre, de nombreuses fautes des Catalans envers les hommes de Guus Hiddink ne seront pas sifflées. Deux phases litigieuses dans la surface, qui auraient pu, ou dû, occasionner des penalties, seront finalement arbitrées en faveur des Barcelonais. Le football étant parfois cruel, le Barca égalisera à la 90e par l’intermédiaire d’Iniesta d’une superbe frappe du gauche en lucarne. Guardiola et sa bande repartiront de Londres en étant qualifiés pour la finale, laissant les Blues dans la rage et l’amertume.

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Belgique – Japon 3-2 (02/07/2018)

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« Je l’ai dit bordel !!! » Parlez de ce match à n’importe quel supporter des Diables Rouges et c’est cette phrase que vous risquez fort d’avoir en retour. Son auteur? Philippe Albert, commentant le but victorieux des Belges dans le temps additionnel d’une rencontre complètement folle. Le match avait pourtant mal débuté, l’équipe de Roberto Martinez se retrouvant menée 2 à 0 face au Japon à la 53e minute, dans ce huitième de finale de la Coupe du Monde 2018. Mais les Diables Rouges ont du caractère. Ils reviendront au score grâce à un tête improbable de Vertonghen à la 69e minute et un autre coup de casque à la 74e signé Marouane Fellaini, coutumier du fait. Alors que les prolongations semblent inévitables, les Diables parviennent à récupérer le ballon dans leur moitié de terrain et se lancent alors à l’assaut de la surface nipponne. De Bruyne remonte le ballon, le glisse sur la droite à Meunier qui centre instantanément pour Lukaku. L’attaquant belge laisse passer le cuir entre ses jambes, Chadli surgit, 3-2 pour les Belges. Philippe Albert l’avait bien dit, bordel.

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France – RFA 3-3, 4-5 aux tirs au but (08/07/1982)

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Considéré comme la plus grande injustice de l’histoire du football par nos amis français, ce match de Coupe du monde entre la France et l’Allemagne de l’Ouest a tout d’une pièce de théâtre au scénario dramatique. Rapidement menés à la suite d’une frappe sèche de Littbarski à la 17e minute, les Bleus se mettent ensuite à la hauteur de ce grand rendez-vous. Platini égalisera sur penalty à la 27e minute, et les Français domineront globalement la suite de la rencontre. À la 56e minute, Battiston est magnifiquement lancé par Platini et a une balle de but. Sa frappe lobée ne trouvera finalement pas le cadre, et Battiston est percuté violemment par le gardien allemand Schumacher, au point de ne pas se relever. L’attaquant sortira inconscient sur civière. Ce fait de match sera perçu comme une énorme injustice par les Bleus et leurs supporters, d’autant plus que Schumacher ne sera même pas sanctionné. Unie dans l’adversité, l’équipe de Michel Hidalgo tentera par tous les moyens de se défaire des Allemands, mais en vain. Le dénouement se jouera donc aux prolongations. Elles débuteront parfaitement pour les Français, Trésor et Giresse portant le score à 3 à 1 à la mi-temps. Les Allemands parviendront à égaliser par Rummennige et Fischer en deuxième période. Ils seront cependant bien aidés par M. Corver, arbitre de la rencontre, qui ne sifflera pas plusieurs grosses agressions, notamment sur Platini et Giresse. Pour parfaire le traumatisme des Bleus, les Allemands l’emporteront finalement aux penalties et se qualifieront pour la finale, qu’ils perdront face à l’Italie. Cela ne suffira cependant pas à atténuer la frustration française, qui perdure encore aujourd’hui.

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Italie – Pays-Bas 0-0, 3-1 aux tirs au but (29/06/2000)

Favoris d’un Euro qu’ils disputent à la maison, les Oranje affrontent l’Italie sur la route de la finale qui se disputera à Rotterdam quelques jours plus tard. Et dès le début du match, les hommes de Rijkaard s’emploient à malmener l’Italie. La Squadra Azzurra, réduite à 10 après l’exclusion de Zambrotta à la 30e minute, laissera passer l’orage durant tout le match, et sera bien aidée par Toldo. Le gardien italien détournera un premier penalty de De Boer, avant de voir un second essai de Kluivert, sur penalty toujours, s’écraser sur le poteau en deuxième période. Les Azzurri ont les dieux du foot dans leur poche ce soir-là. Les occasions de but hollandaises sont franches et nombreuses, mais le score ne bouge pas. Alors que les prolongations débutent, les Italiens commencent même à croire en leurs chances de réaliser le hold-up parfait en inscrivant le but en or. Finalement, aucune des deux équipes ne parviendra à prendre le dessus, et dans une atmosphère étouffante, ce sont les Transalpins qui se qualifieront pour la finale, après des échecs de De Boer (décidément), Stam et Bosvelt face à Toldo lors de la séance de tirs au but. Les Italiens privent les Oranje d’une finale à domicile, qui semblait pourtant leur tendre les bras.

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Par Quentin Mahoudeau (st.)

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