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Sept matches frissons à voir (ou à revoir): partie 4

Chaque semaine, Sport/Foot Magazine se propose d’égayer vos journées en rembobinant le fil de l’histoire à travers des matches coup de coeur.

Un jour, un coup de coeur. Chaque semaine, Sport Foot Magazine se propose d’égayer vos journées en rembobinant le fil de l’histoire. Pas forcément à travers des matchs mondialement réputés pour être « des moments clés de l’histoire du football », mais en vous soumettant une liste coup de coeur. Une visite dans les coulisses du football frisson. Celui qui surprend, attendri, rend fou ou amuse. Celui qui fait du football un sport différent. Une sélection forcément subjective donc décalée et discutable. Parce qu’un match ou un moment coup de coeur, c’est avant tout un plaisir coupable. Un frémissement, une euphorie, une émotion, un souvenir surtout. Celui d’avoir eu les poils. Magnéto.

1. RFA – Pays-Bas 2-1 (07/07/1974)

Quinze ans avant la chute du mur de Berlin, la muraille ouest-allemande avait-elle bien tenu face aux attaques incessantes des Oranje, emmenés par l’inévitable Johan Cruijff, élu meilleur joueur de cette Coupe du monde. En finale, à Munich, devant un public presque entièrement acquis à sa cause, la RFA, portée par un rugueux Franz Beckenbauer, parvient à renverser les Pays-Bas, pourtant archi-favoris. Le réalisme exacerbé allemand est venu à bout du football de rêve proposé par les Néerlandais durant toute la compétition. Après un but sur penalty de Neeskens pour les Pays-Bas à la 2e, et une égalisation allemande par Breitner à la 26e, également sur penalty, c’est Gerd Müller qui condamnera finalement les espoirs bataves juste avant la mi-temps. Parce que oui, dans les années 1970 aussi, le football romantique ne gagnait pas toujours à la fin.

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2. Brésil – France 2-2 (30/06/1977)

Didier Six.
Didier Six.© belga

Pour le premier match de son histoire au mythique stade du Maracanã à Rio de Janeiro, la France, encore considérée comme une petite équipe en cette année 1977, avait pourtant fait forte impression. Devant plus de 83.000 spectateurs, les Français réussissent à accrocher l’égalité face à une solide équipe brésilienne, composée notamment de joueurs comme Paulo César ou Rivelino. Menés 2-0 à la 51e minute, les hommes de Michel Hidalgo parviennent à réduire le score une minute plus tard grâce à un superbe but de Didier Six en bout de course. Après avoir contrôlé de la poitrine un long ballon envoyé par Michel Platini, Six lobe deux défenseurs brésiliens pour ensuite catapulter le ballon au fond des filets de Leao. À la 85e minute, c’est au tour de Marius Trésor d’expédier le cuir dans la lucarne, grâce à un puissant coup de tête sur un corner d’Olivier Rouyer. Les Bleus repartiront du Brésil avec la tête pleine de souvenirs et un match référence dans leurs valises.

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3. Marseille – Leipzig 5-2 (12/04/2018)

Hiroki Sakai.
Hiroki Sakai.© belga

Après avoir perdu 1-0 à Leipzig au match aller, les chances de se qualifier en demi-finale de l’Europa League semblaient maigres pour l’OM. Au bout de deux minutes de jeu au match retour, elles sont quasi nulles. Devant un Vélodrome médusé, Bruma détruit encore un peu plus le rêve marseillais, d’un plat du pied. Mais les Marseillais l’avaient dit, ce match allait être « complètement fada ! ». Et la prédiction de se réaliser sans tarder. 7 minutes plus tard, l’OM mène au score 2 buts à 1 grâce à un CSC d’Ilslanker et un but de Sarr. Le score est même porté à 3-1 quelques minutes avant la mi-temps, par l’intermédiaire de Thauvin. Transcendés, les Marseillais affichent une confiance retrouvée pour entamer la seconde période. C’était sans compter sur Augustin, qui, à la 55e, installe la clim au Vélodrome en inscrivant le 3-2, synonyme d’élimination pour l’OM, sur une frappe contrée par Kamara. Finalement, Payet à la 60e, et Sakai à la 95e modifieront encore une fois le cours du jeu, pour donner un point final à ce scénario complètement fou. Le feu qui avait démarré au début du match dans le Vélodrome ainsi que dans l’ensemble de la ville, ne s’éteindra pas avant les petites heures du matin…

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4. Arsenal – Anderlecht 3-3 (04/11/2014)

Anthony Vanden Borre.
Anthony Vanden Borre.© belga

Cette quatrième journée de phase de poule de la Ligue des Champions doit encore être gravée dans la mémoire de bon nombre de supporters anderlechtois. Les Mauves, tombés dans un groupe relevé, avec Dortmund, Arsenal et le Galatasaray, se souviendront surtout de cette année 2014 pour le scénario épique de leur deuxième mi-temps à l’Emirates. Menés 3-0 par Arsenal à la 58e, les joueurs de Besnik Hasi entament dans la dernière demi-heure une remontée extraordinaire. Devant les quelques centaines de supporters mauves à avoir fait le déplacement, Vanden Borre réduira d’abord une première fois la marque à la 61e, avant de convertir un penalty à la 71e minute. L’exploit est en marche et tient sa chute grâce à Aleksandar Mitrovic entré à l’heure de jeu et buteur sur un coup de tête rageur dans les ultimes secondes. Anderlecht arrache sur le billard d’Arsenal un point aussi précieux qu’inespéré. Et forge dans la city londonienne, son dernier grand exploit européen à ce jour.

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5. Bayern Munich – Saint-Étienne 1-0 (12/05/1976)

Les fameux poteaux carrés.
Les fameux poteaux carrés.© belga

Elle semble loin l’époque où la terrible équipe de Saint-Étienne, portée par Dominique Rocheteau, aussi appelé « l’Ange vert », faisait trembler l’Europe. Pourtant, lors de l’édition 1976 de la Coupe d’Europe des clubs champions, l’ASSE avait été à deux doigts de pouvoir soulever le trophée. Dans l’Hampden Park de Glasgow, où presque 55.000 spectateurs- dont 30.000 supporters des verts- sont amassés, un pan de l’histoire du football français est en train de se jouer. Après un parcours épique pour accéder à la finale, les Verts se retrouvent confrontés au grand Bayern et à ses nombreux champions du monde allemands de 1974 comme Müller ou Beckenbauer. Malgré un match globalement dominé par l’ASSE, ce sont les Allemands qui seront les seuls à inscrire un but lors de cette finale, par l’intermédiaire de Roth à la 57e minute. Pendant la rencontre, les Stéphanois toucheront par deux fois les fameux « poteaux carrés » du portier bavarois, Sepp Maier. Ces mêmes poteaux qui alimenteront encore longtemps les discussions des supporters des Verts à coup de « Et s’ils avaient été ronds… »

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6. Portugal – Angleterre 2-2, tàb 6-5 (24/06/2004)

Ricardo
Ricardo© belga

Le Portugal, qui accueille cette année-là l’EURO en ses terres, affronte en quart de finale l’Angleterre, dans une rencontre qui ressemble trait pour trait à une finale avant l’heure tant la feuille de match regorge de stars. Au bout de trois minutes de jeu, l’inévitable Michael Owen ouvre le score pour les Anglais. Le score ne bougera pas jusqu’à la 83e, moment choisi par Hélder Postiga pour égaliser d’une magnifique tête décroisée. La suite se jouera donc aux prolongations. Le match est tendu, les cartons jaunes pleuvent (six au total sur l’ensemble du match), et c’est finalement Rui Costa à la 110e qui donne l’avantage aux siens à la suite d’une accélération suivie d’une frappe surpuissante dans la lucarne de James. Monument en construction, Frank Lampard se chargera d’offrir un ultime rebond à un scénario diabolique à la 114e (2-2). Direction les tirs aux buts. Et à ce jeu-là, les Portugais seront les plus forts. David Beckham, pourtant spécialiste des phases arrêtées, débute la séance en envoyant un pruneau dans le public de l’Estadio da Luz de Lisbonne. Déganté, le portier portugais, Ricardo, se chargera lui-même de qualifier les siens, en marquant le tir au but décisif, juste après avoir arrêté la frappe de Vassel. En somme, la définition parfaite d’être à la fois au four et au moulin.

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7. Reading – Arsenal 5-7 (30/10/2012)

Theo Walcott.
Theo Walcott.© belga

Quatrième tour de League Cup en Angleterre. Rares sont les matchs qui déchainent les passions à ce stade de la compétition. Pourtant, il valait mieux être au stade ou devant sa télévision ce soir du 30 octobre 2012. Reading qui reçoit Arsenal, mène 4 à 0 à la 37e. Pour les Gunners, la messe est dite. En fait non, pas vraiment. C’est à ce moment-là que les hommes d’Arsène Wenger ont décidé que ce match allait défrayer la chronique. Après avoir réduit le score juste avant la pause via Walcott, Arsenal revient à une unité de Reading par l’intermédiaire de ses frenchies, Olivier Giroud (64e) et Laurent Koscielny (89e). Theo Walcott, encore lui, envoie les Gunners aux prolongations grâce à une contre-attaque éclair, dont il avait le secret à l’époque, dans les dernières secondes du temps additionnel. Emportés par l’euphorie de ce qui était en train de se produire, les hommes de Wenger prennent même l’avantage par Chamakh, avant que Reading n’égalise à la 116e minute. Mais après tant d’efforts, les Londoniens n’étaient pas d’humeur à laisser filer le match. Walcott une troisième fois, et Chamakh pour un doublé, clôtureront cette avalanche de buts. Score final 5 -7, jeu set et match : Arsenal.

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Par Quentin Mahoudeau (st.)

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