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Roger Vanden Stock « peiné mais pas trop » de quitter le Sporting d’Anderlecht

« J’ai de la peine de partir mais pas trop quand même. Je savais que ce moment allait arriver et je m’y étais préparé. Je quitte la famille du Sporting pour me rapprocher de la mienne », a déclaré Roger Vanden Stock lors d’une réception en son honneur, vendredi au stade Constant Vanden Stock.

« La première chose que je vais faire, c’est prendre un mois de repos », a rigolé Vanden Stock, qui sera mis à l’honneur par les supporters du RSCA dimanche à l’occasion du 30e et dernier match de la saison régulière contre l’Antwerp. « Je serai certainement ému car je le suis de plus en plus avec l’âge », a-t-il concédé en souriant.

Lundi, il partira pour un mois de vacances. « Je veux profiter de cette coupure pour être avec ma femme, mes enfants et petits-enfants », a ajouté l’ancien président, ému par les circonstances.

Après avoir remercié les membres du personnel en début de matinée, c’est donc devant un parterre de journalistes que le fils de Constant a fait ses adieux. « Je garderai de très bons souvenirs, notamment lors des dîners de presse à l’étranger. J’espère que cette tradition va perdurer car c’est souvent là qu’on peut se laisser aller et tisser des liens », a-t-il ajouté, se remémorant notamment un dîner à Athènes ou encore le partage des Bruxellois à Arsenal.

Vanden Stock a ensuite abordé son successeur, à qui il « souhaite beaucoup de succès avec son club ». « Marc Coucke a un style différent du mien mais c’est une personne ambitieuse et moderne. J’ai choisi la meilleure opportunité pour permettre au club de continuer sur la même voie », s’est-il réjoui. « Je suis content d’avoir pu lui passer le flambeau, en espérant qu’il rencontre autant de succès. »

Dix fois champion de Belgique sous sa présidence, il est également revenu sur ses débuts compliqués au Parc Astrid. Arrivé à la tête du RSCA en 1996, il avait dû attendre l’an 2000 pour décrocher son premier titre. « Nous n’avions pas beaucoup de qualités dans le noyau à l’époque. Heureusement que Pär Zetterberg était dans l’équipe, il m’a beaucoup aidé dans les moments les plus pénibles de ma présidence. »

C’est finalement sur une note un peu plus amère que Roger Vanden Stock a pris congé des journalistes. « Le monde du football a beaucoup changé en 22 ans, surtout en ce qui concerne l’argent. Cela me plaît de moins en moins. » Cela n’empêchera toutefois pas celui qui sera sans aucun doute nommé président d’honneur du club à revenir dans les travées du stade pour soutenir les ‘Ketjes’. « Cela reste mon club en tant que supporter. »

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