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Réforme de la Ligue des champions: « Tout peut changer »

Le nouveau patron de l’UEFA Aleksander Ceferin a à nouveau déclaré que la réforme de la Ligue des champions pour la période 2018-2021 « pouvait changer », mercredi à Londres, pour sa première sortie officielle à l’occasion du dévoilement du logo de l’Euro-2020.

Interrogé par un journaliste sur l’impossibilité de faire marche arrière avant 2021, le dirigeant slovène a répondu: « Je ne suis pas d’accord avec vous, donc nous verrons. » « Tout peut changer », a-t-il insisté quelques instants plus tard.

L’UEFA avait, en pleine vacance du pouvoir fin août, décidé que, pour la période 2018-2021, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie auraient quatre places garanties en phase de poules de la C1 au nom de leurs bons résultats passés dans cette épreuve reine. L’Association européenne des ligues de football professionnel (EPFL) avait dénoncé une « décision qui creuse le gouffre sportif et financier entre les plus grands clubs et les autres ».

« Ce n’est pas bon pour les petites et moyennes fédérations. Mais (…) c’était mon premier jour hier. Je dois vérifier quels sont les avantages et les inconvénients de cette décision. Et il y a des avantages et des inconvénients. Et je vais les examiner et agir », a assuré M. Ceferin mercredi.

Tout en se disant opposé à cette réforme, M. Ceferin avait prévenu avant son élection qu’il ne serait pas à même de l’annuler unilatéralement. A peine élu, il avait promis de s’assoir à une table avec les 55 fédérations composant l’UEFA pour voir « ce qui (pouvait) être fait ».

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