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Real Madrid – Khedira : « Galatasaray a la pointure de Manchester ! »

L’Allemand d’origine tunisienne Sami Khedira (26 ans), transféré au Real Madrid en 2010, affronte Galatasaray ce mercredi soir en quarts de finale de la Ligue des Champions.

Une dixième victoire en C1 est-elle une obsession pour le Real ?

Sami Khedira : Oui, c’est vraiment le mot : obsession.

Cela génère-t-il une pression supplémentaire ?

Non, la Ligue des Champions est simplement notre objectif. L’équipe a terriblement envie de ce trophée. Iker Casillas est le seul à avoir remporté une des neuf coupes précédentes avec le Real. Cristiano Ronaldo et Michael Essien l’ont gagnée mais avec d’autres équipes.

Comment voyez-vous ces matches contre Galatasaray ?

Nous ne devons pas sous-estimer notre adversaire. Il a éliminé Schalke 04, il était dans la poule de Manchester United et il aligne d’excellents footballeurs. Nous devons essayer de faire la différence lors du match aller à Bernabeu.

Galatasaray a-t-il la pointure de Manchester ?

Oui. Si nous voulons nous qualifier, nous ne pouvons absolument pas nous permettre le moindre relâchement.

Comment expliquez-vous l’irrégularité du Real cette saison ?

C’est difficile à cerner. Nous avons très mal entamé la saison. Nous étions vraiment faibles mais depuis janvier, nous savons quels sont nos atouts. Nous avons compris que nous devions acter en équipe et ne plus baisser les bras au moindre but adverse. Nous nous sommes défaits de notre arrogance. Si nous n’avions pas joué en équipe, nous n’aurions pas battu Barcelone à deux reprises ni éliminé Manchester.

Pouvez-vous imaginer un Real sans José Mourinho la saison prochaine ?

On ne sait jamais car tout peut aller vite en football. Je pense que nul, joueur ou entraîneur, n’est indispensable à un club. Quelqu’un d’autre le remplacera. C’est ainsi en football. Ceci dit, la présence de Mourinho est fantastique pour le Real. Il est un grand entraîneur mais aussi un grand monsieur.

Donc, si cela ne tient qu’à vous, il peut rester ?

Il resterait si cela dépendait de moi.

Par Juan Ignacio García-Ochoa (ESM)

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