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Quand le Paris SG cherchait un club satellite en Belgique

Le Paris SG va-t-il imiter l’AS Monaco, qui a racheté le Cercle Bruges en mai dernier pour y aguerrir ses jeunes? Le club francilien a prospecté, notamment en Belgique, à la recherche de partenariats permettant de favoriser le développement de ses « Titis », jeunes joueurs formés au club.

Plusieurs points de chute ont été évoqués ces derniers mois en Belgique. Si le club satellite évolue « à un bon niveau, cela permet aux joueurs de progresser, de se développer », explique Damien Comolli, ancien directeur sportif de Saint-Etienne et Liverpool et aujourd’hui consultant. « Mais la logique peut aussi être spéculative dans la mesure où on peut s’en servir pour augmenter la valeur des joueurs, quand vous les mettez en lumière ».

Or, le PSG a besoin de faire progresser ses jeunes qui, faute de perspectives solides, choisissent pour certains de quitter leur club formateur. Depuis son mercato à plus de 400 millions d’euros, Paris doit aussi vendre des joueurs pour équilibrer ses comptes et entrer dans les clous du fair-play financier.

Mi-juillet, le nom de l’Antwerp, club promu en D1A, a été évoqué, arguant notamment de la proximité d’Henrique avec le vice-président du club fraîchement nommé, Luciano d’Onofrio. Le club a toutefois observé que « bien plus qu’une collaboration formelle, il maintient des relations d’amitié avec le PSG ».

En août, c’est le nom du Royal Excel Mouscron qui est évoqué. Le club hurlu possède un atout, celui de compter dans son organigramme Adar et Gil Zahavi, deux membres de la famille de Pini Zahavi, décrit comme un acteur clé dans l’arrivée de Neymar au PSG.

Mouscron a déjà fait l’objet d’un partenariat avec une formation française. En effet, Lille était entré en novembre 2011 dans le capital du club en tant qu’actionnaire minoritaire d’abord puis majoritaire ensuite. Un peu moins de quatre ans plus tard, le partenariat s’était achevé, le club hurlu rachetant les parts détenues par le LOSC.

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