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Pour Zidane, la Coupe du Roi est loin d’être une épreuve « mineure »

La Coupe du Roi n’est pas une compétition « mineure » pour le Real Madrid, a déclaré mercredi l’entraîneur merengue Zinédine Zidane, qui ambitionne de « pouvoir la gagner cette année » pour compléter son palmarès avec le seul trophée qui lui manque en Espagne.

« Je pense que c’est une compétition importante même si par rapport aux deux autres (Liga et Ligue des champions, NDLR) elle paraît mineure, entre guillemets », a déclaré Zidane en conférence de presse. « Notre objectif, notre ambition c’est de pouvoir la gagner cette année parce qu’on a la possibilité de le faire. Pour moi, elle n’est pas mineure », a-t-il ajouté à la veille de l’entrée en lice du Real jeudi en 16es de finale aller à Fuenlabrada (D3), en banlieue de Madrid.

Malgré une moisson de trophées comme joueur puis comme entraîneur, Zidane n’a étrangement jamais remporté de coupe nationale: ni en France, ni en Italie, ni en Espagne. Et depuis qu’il a été nommé sur le banc du Real Madrid en janvier 2016, c’est le seul trophée espagnol qui lui échappe: en 2015/16, le Real était déjà éliminé lorsqu’il a repris l’équipe, et en 2016/17, ses joueurs ont été sortis en quarts de finale par le Celta Vigo (2-1, 2-2).

« Je n’ai pas d’explication au fait d’avoir perdu la coupe dans les trois pays », a souri l’ancien meneur de jeu. « Je suis dans les extrêmes de toute façon, il y’ a pas de juste milieu. Soit c’est tout, soit c’est rien. »

En près de deux ans sur le banc merengue, l’entraîneur français a fait du Real une machine à gagner: deux C1 d’affilée, une Liga, un Mondial des clubs, deux Supercoupes d’Europe et une Supercoupe d’Espagne, soit sept titres. Ce qui lui a valu lundi de recevoir le trophée Fifa d’entraîneur de l’année 2017.

« Cette reconnaissance du monde du football, je l’accepte parce que c’est lié au travail que nous avons accompli jusque-là. Je ne suis pas là pour dire que je ne le mérite pas », a commenté Zidane. « Mais la question qu’on me pose est différente, c’est de savoir si je suis le meilleur entraîneur du monde. Ça, je dis non, c’est tout. Je pense simplement que d’autres sont meilleurs. Si dans dix ans, je continue d’entraîner et de gagner, on verra peut-être, mais pour l’instant, non. »

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