Steven Defour, le milieu de terrain belge du champion du Portugal Porto, a déclaré qu’il doit « prouver qu’il mérite la place de Moutinho », faisait référence au milieu offensif portugais qui vient de quitter Porto pour l’AS Monaco. Il déclare que sa place préférée est celle de numéro 8.
Steven Defour termine sa deuxième saison parmi les « Dragoes », le surnom des joueurs du FC Porto, avec un deuxième titre de champion du Portugal en poche. S’il n’est pas un titulaire incontestable, Steven Defour se dit néanmoins satisfait de son temps de jeu. Il espère cependant que son statut va changer dans l’optique de la saison prochaine et ne plus devoir dépanner dans tous les secteurs de jeu. « J’avoue que j’espère être utilisé à une seule position, deux au maximum, la saison prochaine », déclare l’ancien joueur du Standard dans un entretien qu’il a accordé au quotidien portugais O Jogo mercredi. Sa préférence va au poste de numéro 8, « plus offensif », qui lui permet de mieux s’affirmer, estime-t-il.
Il ambitionne surtout de remplacer Joao Moutinho et ainsi s’installer définitivement dans le onze des champions du Portugal, mais il refuse la comparaison avec le meneur de jeu portugais. « Je ne veux pas qu’on pense que je serai un autre Moutinho, parce que je ne le serai pas », explique-t-il.
Le Soulier d’or 2007 explique également que le joueur qui l’impressionne le plus dans l’effectif des Dragons est Jackson Martinez, l’attaquant colombien qui a fait trembler les filets à 26 reprises en championnat portugais cette saison, même s’il ne tarit pas d’éloges sur Eliaquim Mangala, le défenseur français avec lequel il est arrivé à l’Estadio do Dragao en provenance du Standard.
Le Diable rouge déclare également que son expulsion lors du huitième de finale retour de la Ligue des champions face à Malaga est « le moment le plus sombre » de sa carrière. « Ça a fait mal, parce que j’avais la certitude que nous étions supérieurs à Malaga et que nous pouvions aller très loin en Ligue des Champions », regrette le médian.
Steven Defour en profite également pour lâcher une pique en direction des rivaux historiques du FC Porto, le Benfica Lisbonne. « Benfica n’a pas la même culture de la victoire que nous, voilà la grande différence (entre les deux clubs). Ils ne sont pas habitués à gagner. »
