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Platini dénonce une « instruction à charge » de la Fifa et va saisir le TAS

Michel Platini dénonce une « instruction uniquement à charge » de la Fifa « via ses instances internes », après le rejet de l’appel de sa suspension, et va « saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS).

« Cette décision (rejet de l’appel) n’est pas une surprise », écrivent les avocats de Platini. Avant d’ajouter ceci:« Elle était attendue par Michel Platini et ses conseils. Elle confirme que la Fifa, via ses instances internes, mène contre Michel Platini une instruction uniquement à charge, inéquitable et partiale, en violation répétée des droits de la défense ».

« Elle (la Fifa) organise aussi – et ne s’en cache même plus – une stratégie délibérée et inadmissible de retardement de la campagne de Michel Platini pour la présidence de la Fifa: la décision de la Commission des Recours, datée du 3 novembre, lui est notifiée deux semaines plus tard, ce jour, sans l’ombre d’une justification sur ce délai hors normes », poursuivent-ils.

« A aucun moment, malgré ses demandes réitérées, Michel Platini n’a pu présenter sa défense devant ses juges, ce qui est proprement extravagant. Cette décision a néanmoins un grand mérite. Après être allé au bout du processus interne à la Fifa, elle permet enfin à Michel Platini de saisir, le Tribunal arbitral du sport, tribunal indépendant, sérieux, dégagé du contexte électoral et des pressions qui s’exercent au sein de la Fifa », indiquent encore les conseils de l’ancien capitaine des Bleus.

« Michel Platini fait pleine confiance au TAS pour le rétablir dans tous ses droits. Dans l’intervalle, il reste un candidat serein et déterminé à la présidence de la Fifa », concluent ses avocats.

Les appels de Michel Platini et Joseph Blatter, qui contestaient leur suspension provisoire pour 90 jours par la commission d’éthique de la Fifa, ont été rejetés mercredi par le comité d’appel de cette instance.

Le président français de l’UEFA et le président démissionnaire suisse de la Fifa sont suspendus de leur fonction et de toute activité liée au football jusqu’au 5 janvier. Ils sont liés par un paiement controversé du second au premier de 1,8 million d’euros en 2011, pour un travail de conseiller achevé en 2002.

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