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« Pire que la torture « , Kevin De Bruyne se confie sur ses blessures

Kevin De Bruyne était l’invité lundi de « The Players’ Tribune », une plate-forme où les sportifs de haut-niveau donnent un aperçu de leur vie. Le joueur de Manchester City est revenu sur différents moments importants de sa carrière et de sa vie privée. Le Diable Rouge se confie notamment sur sa saison difficile, marquée par plusieurs blessures. « Etre assis et regarder un match depuis les tribunes est pire que la torture pour moi », a ainsi confié De Bruyne.

« Cette saison n’est pas facile pour moi », a expliqué De Bruyne. « Les blessures et les matches que j’ai manqués ont été extrêmement difficiles pour moi mentalement. Etre assis et regarder un match depuis les tribunes est pire que la torture pour moi. Avec ma femme, nous sommes ensemble depuis presque sept ans et elle ne m’a jamais vu pleurer. Même aux enterrements je ne pleure pas. Mais, plus tôt cette saison, je me suis blessé au genou contre Fulham. Il y avait des lésions aux ligaments. Les docteurs m’ont dit que je devais porter une attelle. C’est toujours un cauchemar quand tu ne peux pas mettre tes sous-vêtements sans aide. C’était un timing terrible, car ma femme venait de donner naissance à notre deuxième enfant la veille. Lors d’une discussion FaceTime avec elle, je lui ai dit qu’elle devra prendre soin de trois bébés. Et je suis tombé en larmes. Je ne pouvais pas l’aider. Je ne sais pas si c’est l’émotion de voir notre enfant ou savoir savoir que j’allais manquer des matches, ou peut-être les deux. Ma femme ne pouvait pas y croire. Mariages, enterrements, naissances? Je suis un roc. Mais si tu me retires le football? Oublie cela, je ne peux pas y faire face. »

Kevin De Bruyne a évoqué également le projet de Manchester City, toujours en course pour un incroyable quadruplé cette saison. « Ce projet va au-delà de la victoire. Il s’agit d’une manière de jouer et d’une philosophie générale. C’est pourquoi nous nous levons tous les matins, pourquoi nous sommes obsédés par tant de détails dans notre travail, pourquoi nous essayons de nous dépasser. Jouer un football simple est la chose la plus difficile du monde. Mais quand ça marche? Pour moi, c’est la plus grande joie que je puisse avoir dans la vie. Donc si nous réussissons ou non l’impossible, cette vague à laquelle nous aspirons devrait être appréciée par tous ceux qui aiment vraiment le football. Lorsque nous jouons de notre mieux, lorsque nous sommes fluides, c’est comme le nirvana pour moi. »

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