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OGC Nice : refaire le coup d’Auxerre, de Lens ou de Montepellier

En tête de la Ligue 1 après 12 journées, l’OGC Nice attend un titre depuis bien longtemps. Pour ça, il faudra faire mieux que le PSG qatari.

Depuis le début de la présidence de Jean-Pierre Rivère, le club de la cinquième ville de France cherche à s’inventer un modèle économique et sportif. Loin de l’exemple XXL qatari, de la brocante monégasque qui cherche à faire de la plus-value avec la plupart de ses joueurs et en attendant de connaître un peu mieux l’expérience américaine de l’OM, le Gym lorgne plutôt du côté de Lyon, même s’il n’est pas propriétaire de son stade.

 » Dans son histoire, Nice a connu beaucoup de trous d’air, des descentes en deuxième division. Parfois, comme nous dans les années 70, on a même cru au titre parce qu’on était champions d’automne. Alors, il faut rester prudent, laisser l’équipe dirigeante travailler sur le long terme, et s’ils sont sur la bonne voie, les résultats suivront. Après, si l’OM, le PSG, Monaco et Lyon sont à leur niveau, on est au mieux cinquièmes. Il ne faut jamais perdre ça de vue « , synthétise Dominique Baratelli, gardien emblématique de Nice dans les années ’70.

Donner du temps au temps est un leitmotiv chez Jean-Pierre Rivère.  » Lancer un jeune, c’est perdre des points la première année pour en gagner la suivante. Il faut éviter le vieux réflexe Si j’ai un problème, je vends un joueur et ne pas modifier sa stratégie quand ça va mal. Anticiper, respecter le calendrier et avoir de la chance doivent être nos mots d’ordre.  » Depuis 20 ans, Auxerre (en 1996), Lens (1998) ou Montpellier (2012) ont, en quelque sorte, respecté ce cahier des charges et sont devenus champions de France. A Nice, on attend ça depuis 57 années. Jean-Pierre Rivère avait deux ans…

Par Rico Rizzitelli

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