© belga

Montanier: « Je savais que je pouvais compter sur la grosse cohésion du groupe »

Après Bala Town et Vojvodina, le Standard a écarté Fehérvár de sa route vers les poules de l’Europa League jeudi à Sclessin. Menés rapidement à la marque, les Rouches ont supplanté leurs adversaires hongrois grâce à une bonne seconde période.

« Je suis satisfait de la qualification. C’est ce qu’on voulait. Satisfait de la perspective de disputer des matches de poules. On a eu un début de rencontre difficile. Pendant une demi-heure, on a eu du mal face à une équipe dynamique. Elle nous a d’ailleurs mis un but, qui nous a handicapés », a analysé Montanier. « Heureusement, dans le dernier quart d’heure et en seconde période, nous avons retrouvé notre justesse technique, ce qui nous a permis d’égaliser. »

« Le fait de jouer tous les trois jours explique peut-être que nous avons du mal à entrer rapidement dans le match », poursuit Montanier. « Nous n’avons pas directement les bonnes jambes, comme cela a été le cas contre Courtrai. Bien sûr, j’ai laissé des joueurs au repos mais, c’est le collectif qui s’en ressent. A la mi-temps, mon discours a été à la fois mental pour secouer les joueurs et tactique car la montée de Micky (Michel-Ange Balikwisha) a changé le dispositif. »

Les montées de Balikwisha et de Noë Dussenne se sont révélées positives. « Je savais que je pouvais compter sur la grosse cohésion de mon groupe. Tout le monde joue le jeu et le jeu en vaut la chandelle. Nous avons une certaine flexibilité tactique en cours de match, qui nous permet de garder le dispositif sans devoir changer les joueurs et vice-versa, de changer de dispositif en gardant les mêmes joueurs. Je ne m’explique pas vraiment la différence de niveau de jeu entre les deux périodes. Mais depuis que l’on joue tous les trois jours, on ne fait plus de match entier. Il faut étudier la problématique pour être plus consistants pendant toute une rencontre. »

« Pour le tirage au sort, je n’ai pas de préférence du tout. Ce que je souhaite ce sont des déplacements pas trop longs, pas de voyages de six heures avec décalage horaire », a conclu Montanier.

Contenu partenaire