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Mondial des clubs : l’arbitrage vidéo entre (un peu) en jeu

Le Mondial des clubs de football, qui démarre ce jeudi au Japon, sera l’occasion de tester en compétition deux systèmes électroniques d’aide à l’arbitrage. Mais les arbitres auront le dernier mot.

Une révolution dans le football? Le Mondial des clubs qui s’ouvre ce jeudi à Yokohama (Japon) sera l’occasion de tester en compétition l’arbitrage vidéo, une aide technologique longtemps décriée par les puristes du jeu, au premier desquels figure le président de l’UEFA, Michel Platini.

Deux systèmes seront expérimentés lors de ce Mondial, auquel participent entre autres Chelsea et les Corinthians de Sao Paulo: GoalRef, qui utilise un champ magnétique et un ballon spécial, dans le stade de Yokohama, et Hawk-Eye, basé sur l’utilisation de caméras comme au tennis, dans le stade de Toyota.

GoalRef a été mis au point par l’Institut des Sciences Fraunhofer d’Erlangen [voir la vidéo] , et Hawk-Eye par la société britannique Hawk-Eye Innovations.

La technologie GoalRef expliquée en vidéo

Mais les arbitres pourront ignorer la technologie sur la ligne de but, utilisée pour la première fois en compétition à cette occasion, et même la contredire, a déclaré mercredi le secrétaire général français de la Fifa, Jérôme Valcke. « L’arbitre a le dernier mot quand il s’agit de la technologie sur la ligne de but », a déclaré M. Valcke en conférence de presse à Tokyo.

Cette technologie devrait également être utilisée lors de la Coupe des Confédérations 2013, et du Mondial 2014 au Brésil.

« Grand jour pour le football »

Les appels au recours à ces technologies nouvelles se sont multipliés ces dernières années. Le président de la Fifa, Sepp Blatter, y est favorable.

« C’est un grand jour, car c’est la première fois que la technologie va être utilisée officiellement dans un match, ou des matches. Jusqu’ici, ce n’était qu’expérimental », a souligné le secrétaire général.

Les arbitres testeront le système 90 minutes avant chaque match, pour vérifier s’il fonctionne à leur convenance, a-t-il précisé toutefois. « S’il a le moindre doute, et si ce doute ne peut être corrigé par le fournisseur sur place, alors il a le droit de dire ‘Désolé les gars, je ne crois pas pouvoir faire confiance au système' », a-t-il expliqué.

« Je le répète, l’arbitre est la personne la plus importante. C’est à lui qu’appartient la décision finale, et il faut qu’il garde ce droit à la décision finale », a-t-il insisté.

Sportfootmagazine.be, avec L’Express.fr

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