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Mondial 2018: « Comme attendu, l’arbitrage vidéo s’est parfois trompé »

Lors du Mondial de football en Russie, les arbitres ont reçu pour la première fois dans une grande compétition internationale le soutien d’un arbitre assistant vidéo (Video Assistant Referee, VAR). Comme dans la Jupiler Pro League, le dispositif a parfois eu un rôle discutable. « J’espère que la perception du support vidéo dans le championnat belge sera également ajustée », a déclaré l’arbitre Johan Verbist.

Lors du quart de finale entre le Brésil et la Belgique, le VAR a été mis sous le feu de la critique après un penalty non sifflé pour un tacle de Vincent Kompany sur Gabriel Jesus. En finale, le penalty obtenu par la France fait également l’objet de débats.

« Comme je m’y attendais, des erreurs sont parfois arrivées. À plusieurs moments, la vidéo aurait dû intervenir, mais ce n’a pas été le cas. Ou vice versa, parfois le VAR est intervenu quand ce n’était pas nécessaire », explique Verbist.

« J’espère que la perception du support vidéo en Belgique va changer après cette Coupe du Monde. Ce Mondial prouve que nous n’étions pas aussi mauvais en Belgique. Qu’il s’agisse de la compétition belge ou d’une compétition de la Fifa, tant que vous travaillez avec des êtres humains, des erreurs seront commises. L’intention est évidemment de réduire au maximum les erreurs, mais ce ne sera jamais complètement parfait. »

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