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Mondial 2014 : petite finale France-Espagne, Angleterre et Portugal sous pression

Le France-Espagne à Paris représente l’affiche attendue des qualifications européennes au Mondial 2014 ce mardi mais avec une Roja sous pression qui compte deux points de retard (Gr. I), tout comme l’Angleterre qui va défier l’étonnant Monténégro, leader du groupe H.

Entre les Français et les champions d’Europe et du monde, il s’agit d’une petite finale, après le faux pas de ces derniers à domicile face à la Finlande vendredi (1-1), quand les premiers poursuivaient leur sans-faute (3-1 contre la Géorgie).

Mais les « finalistes » ne se présentent pas dans l’ordre attendu, et c’est la Roja qui fait la course derrière. « Après le tirage au sort, on savait qu’on aurait une difficulté maximale qui serait la France, c’est la réalité, et on se retrouve dans cette réalité aujourd’hui », a lâché son sélectionneur Vicente Del Bosque.

Les Espagnols perdent du potentiel sur les côtés avec les absences de Silva (suspendu) et Jordi Alba (blessé), mais en gagnent dans le coeur du jeu en récupérant Xavi et Xabi Alonso, ménagés vendredi et a priori aptes mardi.

Les Bleus pourraient eux aussi muscler leur entrejeu et leur sélectionneur Didier Deschamps donner une nouvelle chance à Benzema, muet depuis onze matches.

Monténégro – Angleterre

C’est la même configuration dans le groupe H, mais avec un leader beaucoup plus inattendu: le Monténégro reçoit son dauphin, l’Angleterre, avec deux points d’avance et le même nombre de matches joués.

Gerrard devrait réapparaître après avoir été ménagé vendredi lors de la balade anglaise à Saint-Marin (0-8). L’Angleterre serait bien inspirée de l’emporter car derrière, l’Ukraine et la Pologne reçoivent les deux Petits Poucets du groupe (respectivement la Moldavie et Saint-Marin).

Mano a mano entre Portugal et Israël

Grande nation encore plus en difficulté, le Portugal n’a pas le droit à l’erreur en Azerbaïdjan, dans le groupe F. L’équipe de Cristiano Ronaldo a miraculeusement arraché un nul 3-3 en Israël vendredi, son troisième match sans victoire, et reste à égalité avec la sélection juive, qui se déplace en Irlande du Nord.

Ce nul avait grandement profité à la Russie, auteur d’un carton plein, dont le match vendredi en Irlande du Nord avait été reporté, et qui restera quoi qu’il arrive leader mardi soir en ayant disputé deux matches de moins que ses deux principaux concurrents.

Allemagne, Italie, Pays-Bas, Croatie, etc.

L’Allemagne a l’occasion de creuser l’écart en tête du groupe C en recevant le Kazakhstan, qu’elle avait battu chez lui vendredi (0-3). S’il y en a un, le vainqueur d’Eire-Autriche prendra la deuxième place de la Suède, exempte.

L’Italie, après son nul 2-2 en amical face au Brésil, retrouve les qualifications en douceur, à Malte, l’occasion de se détacher un peu plus dans le groupe B, sachant que ses deux poursuivants s’affrontent, Danemark contre Bulgarie. La République tchèque essaiera en Arménie de se remettre de la gifle reçue à domicile vendredi par les Danois (0-3).

Les Pays-Bas ont eux aussi l’occasion de pousser leur avantage en recevant la Roumanie, postée à cinq points à égalité avec la Hongrie, qui se rend en Turquie (groupe D). Les Oranje seront privés de leur capitaine, Sneijder, qui s’est blessé vendredi contre l’Estonie (3-0).

La Belgique s’était imposée 0-2 en Macédoine vendredi, et la reçoit ce mardi pour conserver son fauteuil de leader. Une tâche peut-être moins ardue que celle qui attend la Croatie. Cette dernière, vainqueur du derby contre la Serbie (2-0), se rend au Pays de Galles, dont la victoire en Ecosse (1-2) a ravivé les rêves de qualification avec une belle troisième place.

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