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Michel D’Hooghe: « Je n’ai rien à me reprocher »

Michel D’Hooghe nie avec fermeté avoir commis la moindre infraction au Code éthique de la Fédération internationale de football (FIFA). Le Brugeois de 68 ans a réagi aux rumeurs d’enquête dont il serait l’objet, vendredi dans un communiqué.

D’Hooghe, président de la Commission médicale et membre du Comité exécutif de la FIFA, a vu son nom cité dans les médias britanniques en lien avec une possible corruption liée à l’attribution de l’organisation des Mondiaux de football en 2018 (à la Russie) et en 2022 (au Qatar).

« Le 19 novembre j’ai une réunion avec la Commission d’éthique de la FIFA au cours de laquelle toutes les ambiguïtés ont été levées. Une confirmation officielle pourrait suivre dans les prochains jours. Je n’ai rien à me reprocher dans cette affaire et je le prouverai en temps voulu », a fait savoir l’ancien président de l’Union belge.

Le juriste américain Michael Garcia, chargé d’enquêter sur l’attribution des Mondiaux, aurait, selon The Daily Telegraph, lancé une action contre D’Hooghe et deux autres membres du Comité exécutif: l’Espagnol Angel Maria Villar Llona et le Thaïlandais Worawi Makudi. Franz Beckenbauer, ancien membre du Comité exécutif, et le Chilien Harold Mayne-Nicholls, responsable de l’équipe d’inspection dans le processus de candidature, sont aussi l’objet d’une enquête.

Il y a trois ans, des médias avaient déclaré que D’Hooghe avait reçu un tableau d’un prix élevé de la part de la délégation russe. Son fils avait reçu une haute fonction au Qatar après le vote attribuant l’édition 2022 à l’Emirat. Dans les deux cas, Michel D’Hooghe avait rejeté toute éventualité d’une possible corruption.

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