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Même un plaquage n’arrête pas Lionel Messi

Rien ne l’arrête, pas même un plaquage d’un défenseur de Leganés mardi: après trois mois d’interruption, l’infatigable Lionel Messi continue d’enchaîner les buts et entend bien persévérer à Séville vendredi (22h00/20h00 GMT) pour guider le FC Barcelone vers un nouveau titre en Liga.

Une contracture à quelques jours de reprendre le championnat ? Un plaquage digne du rugby de la part du défenseur Unai Bustinza mardi soir contre Leganés ? Rien d’insurmontable pour le sextuple Ballon d’Or Lionel Messi, qui a conforté son avance en tête du classement des meilleurs buteurs du championnat d’Espagne (21 buts) devant Karim Benzema (14) pour mettre son équipe dans les meilleures conditions pour aborder le sprint final de cette Liga.

L’Espagne a repris sa saison de foot depuis seulement huit jours et Messi, qui n’est plus qu’à une réalisation du cap des 700 buts en carrière professionnelle (629 avec le Barça et 70 avec l’Argentine), a déjà fait parler de lui sur le terrain alors qu’il fêtera la semaine prochaine ses 33 ans.

Samedi, pour le grand retour du Barça sur les terrains après la pandémie, Lionel Messi a totalisé deux passes décisives et un but (90e+3) à Majorque pour parachever la très bonne prestation de reprise des Blaugranas (4-0).

« Le seul moyen de l’arrêter »

Mardi contre la lanterne rouge Leganés, Messi a marqué à nouveau, sur un pénalty qu’il avait provoqué après un slalom endiablé dans la défense adverse (69e). Mais c’est une autre image a fait le tour des réseaux sociaux : celle du plaquage commis par le défenseur central et capitaine de Leganés Unai Bustinza sur le capitaine blaugrana, qui l’avait débordé (36e).

« C’est le seul moyen de l’arrêter », a repris le compte Twitter du Barça, mardi soir.

Pourtant, ce retour en trombe de l’Argentin a failli ne pas avoir lieu. A quelques jours de la reprise, le capitaine blaugrana a manqué deux entraînements collectifs en raison d’une contracture au quadriceps droit, et a dû effectuer du travail individuel en salle.

Les supporters catalans ont alors froncé les sourcils, mais l’encadrement du club s’est montré rassurant, en maintenant que l’Argentin serait bien présent pour le retour du Barça sur les pelouses.

« Leader Messi »

Et Messi est réapparu samedi, avec un nouveau visage sans barbe mais le même talent qu’en 2015, la dernière fois que la « Pulga » (« puce », en espagnol) avait affiché ce look juvénile. A l’époque, il avait terminé la saison à 58 buts et 27 passes, décrochant un somptueux triplé Liga-Coupe-Ligue des champions avec ses compères Luis Suarez et Neymar.

« Leader Messi », a titré cette semaine le quotidien catalan Mundo Deportivo à sa Une, tandis que le journal Sport se montrait catégorique, en soulignant que « Le leader commande », sur une photo de la superstar argentine qui a permis au Barça de continuer à faire la course en tête en Liga.

« Il ne faut pas prendre en compte seulement les buts, mais aussi tout ce qu’il nous apporte au niveau des passes. L’autre jour, il a offert deux passes décisives, c’est aussi une part importante de son jeu à prendre en considération, parce que ça nous permet de marquer pas mal de points », a relevé l’entraîneur du Barça Quique Setién, lundi en conférence de presse.

« C’est le meilleur joueur du monde, et nous avons la chance de l’avoir avec nous. Il nous aide à chaque match », a résumé le technicien.

S’il décrochait la 11e Liga de sa carrière, Lionel Messi entrerait encore un peu plus au panthéon du football. Et avec de nouveaux buts vendredi soir à Séville (3e), il se rapprocherait d’un 7e titre de rang de « Pichichi », pour battre le record de la légende basque Telmo Zarra, qui avait soulevé six trophées de meilleur buteur d’Espagne entre 1945 et 1953.

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