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« Meilleur gardien de Ligue 1, ça me booste »

En un rien de temps, Matz Sels est devenu un pilier du Racing Club de Strasbourg et le patron de l’équipe. Entretien avec le nouveau chouchou de l’Alsace et un des meilleurs gardiens de Ligue 1.

Matz Sels à propos…

…de son choix d’évoluer à Strasbourg : « J’étais plutôt réservé au début puis je me suis dit que ce club me voulait absolument et qu’ainsi, je jouerais en Ligue 1. Ces deux éléments ont été décisifs. En outre, le club a établi un plan quinquennal. Le stade va être porté à 36.000 places et le club veut effectuer un pas en avant chaque saison, sur le plan sportif. Strasbourg peut grandir et je veux participer à cette croissance. Mais j’ai aussi appris qu’en football, il ne faut pas regarder au-delà de six mois. »

…de son départ d’Anderlecht : « J’aurais aimé y rester, c’est clair. Sinon, je n’aurais pas trouvé d’accord avec le club. Tout se serait peut-être arrangé avec un peu de bonne volonté. Si ça n’a pas été le cas, c’est par la faute d’une personne. Je sais comment ça marche. Je dois faire mon boulot sur le terrain mais aussi jouer à ce petit jeu. Pour la simple raison que je n’ai pas tous les atouts en main. »

…du fait que Pierre Menès l’ait qualifié de « Meilleur gardien de L1 » : « Je suis évidemment heureux qu’on reconnaisse mes performances. Ça m’encourage à poursuivre sur ma lancée. Je ne vais certainement pas me reposer sur mes lauriers. Au contraire. Ça me booste encore plus. J’ai travaillé avec un entraîneur personnel au Lierse et je le fais ici aussi. Parce que mon corps en a besoin. Je peux même apprécier une séance dure. Si un entraîneur devait me définir, il dirait que je suis très travailleur.

…des Diables Rouges :  » Je continue à penser qu’être sélectionné est un honneur. Représenter son pays est le sommet pour un sportif. J’aurais réalisé mon rêve si j’avais pu disputer un tournoi avec cette génération, même si c’était en tant que numéro trois. Imaginez que les Diables Rouges aillent loin au prochain EURO. Dans vingt ans, on en parlera encore. Peu importe que j’aie joué ou pas. Mais il reste un an et demi. Il ne sert à rien de spéculer sur une sélection pour le moment. Je ne peux qu’espérer que mes prestations soient jugées objectivement. »

Par Alain Eliasy, à Strasbourg

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