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Marca veut « déstabiliser le Real Madrid », selon le président Perez

Le président du Real Madrid Florentino Perez a démenti ce jeudi en conférence de presse l’information du journal Marca selon laquelle les joueurs avaient réclamé le départ de leur entraîneur José Mourinho, Perez accusant le journal espagnol de « mensonge ».

« Ce qui a été publié est tout simplement un mensonge (…) Je suis venu pour démentir une information qui est tout simplement fausse et qui, selon moi, a comme objectif de déstabiliser le club », a expliqué en conférence de presse le président. Dans son édition de ce jeudi, Marca avait titré en Une : « Président : c’est ou Mou ou nous », affirmant que les deux capitaines du vestiaire merengue, Casillas et Ramos, avaient profité d’une réunion organisée mardi avec leur président pour lui fixer un ultimatum sur le départ de leur entraîneur José Mourinho, au nom d’une bonne partie de leurs coéquipiers. Selon Marca, ces deux joueurs auraient assuré à Perez que beaucoup de joueurs seraient prêts à quitter le club si Mourinho ne s’en allait pas en fin de saison.

Perez n’a pas nié l’existence de la réunion, mais a insisté sur le fait qu’elle avait un tout autre but. « Cette réunion était destinée à se mettre d’accord sur les primes délivrées aux joueurs pour les différentes compétitions. Il est totalement faux que dans cette réunion, nous ayons reçu un tel ultimatum, ni de près ni de loin », a démenti Perez.

« Dans cette réunion, nous étions quatre personnes : moi, José Angel Sanchez, le directeur général du club, et les deux capitaines d’équipe Casillas et Ramos. Absolument personne du journal ne nous a appelés pour corroborer l’information publiée », a affirmé Perez.

Au cours de la saison, Mourinho avait cependant bien eu des altercations avec certains éléments du vestiaire madrilène, et notamment avec Ramos et Casillas qu’il avait tous deux relégués temporairement sur le banc.

« Cette information n’a pour autre but que de déstabiliser une institution comme l’est le Real Madrid, ce qui est très grave », a une nouvelle fois martelé Perez.

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