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Manchester City et la Juventus dos au mur

Manchester United et l’Ajax ont prouvé qu’en football et même en Ligue des Champions, rien n’est impossible, ce qu’on savait d’ailleurs déjà.

Mais dans le cas de Schalke 04, en perdition dans son propre championnat d’Allemagne (14e après la dégelée, 4-2, de vendredi au Werder Brême), une qualification pour les quarts de finale aux dépens de Manchester City de Vincent Kompany et Kevin De Bruyne (blessé), paraît tout de même plus que très improbable. A cause des cinq dernières minutes du match aller à la Veltins-Arena…

Alors qu’il menait 2-1 à la mi-temps grâce à deux penalties, Schalke n’a en effet pas tenu la distance, et a vu City lui passer devant en fin de rencontre, Leroy Sané et Raheem Sterling portant l’estocade fatale aux 85e et 90e minute.

La question qui se pose d’ailleurs aujourd’hui est « qui arrêtera » Manchester City ? », déjà vainqueur cette saison de la Coupe de la Ligue anglaise (4-3 aux tirs au but contre Chelsea), quart de finaliste de la Cup (samedi à Swansea City) et leader du championnat.

Peut-être Liverpool, du moins en Premier League, où il ne compte qu’un point de retard après 30 des 38 journées, voire même en Ligue des Champions.

Finalistes la saison dernière, les Reds sont toutefois contraints à l’exploit au Bayern Munich mercredi, après le nul blanc de l’aller le 19 février. Barcelone, quintuple vainqueur du trophée, sera en principe plus à l’aise au Camp Nou contre l’Olympique Lyonnais de Jason Denayer (également 0-0 à l’aller).

L’autre match de mardi, Juventus de Turin – Atletico Madrid, ne paraît à première vue pas tellement indécis non plus, les Colchoneros ayant broyé la Juve, 2-0, lors de la première manche, le 20 février dans leur Wanda Metropolitano.

Même si les visiteurs sont privés de leurs latéraux gauches Filipe Luis et Lucas Hernández, blessés, du milieu de terrain Thomas Partey et de l’attaquant Diego Costa, suspendus.

Mais Cristiano Ronaldo en personne, précisément engagé par la Vieille Dame pour enfin lui ramener la Coupe aux grandes oreilles qui lui échappe depuis 1996, a annoncé la couleur sur le site du club turinois.

« Ce sera une soirée spéciale », promet-il en tout cas. « On sait à qui on a affaire, mais celà n’enlève rien à notre détermination de les battre. On ne s’attendait pas à perdre 2-0 là bas, mais il est maintenant impossible de revenir en arrière. On peut par contre réaliser la même chose que l’Atletico à l’aller, devant nos supporters… », conclut le Portugais, d’autant plus motivé après les sifflets du public madrilène à l’aller.

Alvaro Morata, l’ancien de la Juve (de 2014 à 2016), de retour à l’Allianz Arena sous le maillot adverse, entend se mettre en travers du scénario espéré par le multiple Ballon d’Or.

« Il a déjà remporté deux fois le trophée (avec le Real Madrid en 2014 et 2017, ndlr,) et sait ce qu’on attend de lui », assure du moins son entraîneur Diego Simeone.

« Morata est un joueur doué pour les matches décisifs et par conséquent, il est très dangereux », redoute de son côté le coach de la Juve Massimiliano Allegri.

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