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Liverpool espère que cette fois, c’est la bonne

Si le nul à Everton (0-0) dimanche a repoussé le sacre annoncé de Liverpool, la 31e journée de Premier League entre mardi et jeudi offre l’occasion aux Reds de conclure, même s’il faudra peut-être compter sur l’aide de Chelsea, qui défie Manchester City.

Après le derby de la Mersey dimanche soir, Liverpool gardait 8 matches à jouer et comptait 23 points d’avance sur City, qui a encore neuf rencontres à disputer, dont une lundi soir contre Burnley.

Si les Citizens ne parviennent pas à battre le rugueux 11e du classement, une victoire des Reds à domicile contre Crystal Palace mercredi mettrait fin à 30 ans d’attente depuis le dernier titre de Liverpool.

Mais si les hommes de Pep Guardiola prennent trois points, il faudra non seulement que le leader de la Premier League gagne mercredi, mais que Chelsea tienne au moins en échec City pour débloquer la situation.

Un scénario paraît particulièrement alléchant pour les amateurs de grand spectacle: si City gagne lundi et ne cède pas de terrain sur Liverpool au cours de la journée à venir, la décision serait repoussée à la 32e journée et à un Manchester City-Liverpool qui pourrait être un passage de témoin d’un champion à l’autre… ou instiller le doute chez les Reds.

Manque de vitesse

Mais avant de se perdre dans ces conjectures, Liverpool va devoir retrouver un peu du punch en attaque qui lui a manqué dimanche.

Privé de Mohamed Salah, Liverpool a surtout péché par manque de vitesse d’exécution, malgré de bonnes intentions et un niveau athlétique satisfaisant après trois mois sans compétition.

« J’ai aimé le niveau d’intensité du match de la part de mes gars, le pressing haut, mais je n’ai pas trop aimé leur rythme. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut forcer », a admis Klopp après le match.

Il faudra sans doute monter d’un cran contre Crystal Palace, qui a fait très belle impression pour sa reprise à Bournemouth, (2-0) et qui n’a pas abdiqué toute ambition européenne avec sa 9e place à 4 points seulement de Manchester United (5e).

Pour Manchester City, le match à Chelsea sera suffisamment important en lui-même pour ne pas penser à ce que fera ou pas son adversaire.

« La Premier League est terminée avec Liverpool, mais il y a six ou sept équipes qui se battent pour la Ligue des Champions », avait jugé Guardiola à la reprise du championnat.

Même s’il reste dans l’attente du résultat de son appel devant le Tribunal arbitral du sport (Tas) contre son exclusion de toute compétition européenne pour deux saisons, City met un point d’honneur à mériter la qualification sur le terrain.

La surprise Wolverhampton

Avec 14 points d’avance sur United, premier non-qualifié virtuel pour la C1, City peut voir venir, mais, à défaut d’avoir pu suivre le rythme de Reds à la régularité impressionnante cette saison, il veut à tout prix être le « champion » des poursuivants de Liverpool.

Les Citizens suivront aussi avec attention Leicester, 3e à 6 points de la deuxième place, qui recevra le mal classé Brighton, pas encore tout à fait sauvé avec ses 5 unités d’avance sur la zone rouge, malgré sa victoire à rebondissements contre Arsenal dimanche (2-1).

Le « duel des United » entre Manchester et Sheffield, 7e à 2 points, vaudra aussi le coup d’oeil, d’autant que le match aller s’était soldé par un 3-3 au scénario improbable: menés 2-0 après 52 minutes, les Red Devils avaient marqué trois fois en sept minutes avant de laisser filer deux points à la toute dernière minute.

Il faudra garder un oeil également sur Wolverhampton (6e) qui, sans faire de bruit, s’est hissé au même nombre de points que les hommes d’Ole Gunnar Solskjaer.

La réception du relégable Bournemouth (18e), mal en point puisqu’il a perdu 8 de ses 11 derniers matches, pourrait permettre aux hommes de Nuno Espirito Santo de se rapprocher de l’Europe et peut-être même de Chelsea, qui ne compte que 5 unités de plus.

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