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Les moments de l’année de la rédac’: une finale de FA Cup hautement symbolique (VIDÉO)

Aurelie Herman
Aurelie Herman Journaliste pour Sport/Foot Magazine

Chaque jour jusqu’au 31 décembre, la rédaction de Sport/Foot Magazine reviendra sur un évènement sportif marquant de l’année 2021. Aujourd’hui, on revient sur la finale de FA Cup féminine remportée par Chelsea et on vous explique la symbolique derrière cet évènement.

5 décembre 1921, Londres. Ce jour-là, les pontes de la FA, la Fédé anglaise de foot, décrètent entre mecs que « le football est totalement inadapté aux femmes et ne devrait pas être encouragé ». Concrètement, en une décision inique, les femmes se retrouvent privées de ballon malgré un succès grandissant pour le foot féminin au début du XXe siècle outre-Manche. Une interdiction qui durera jusqu’en 1971. Cinquante ans…

Cent ans plus tard, jour pour jour, 41.000 personnes se massent à Wembley pour assister à la victoire en FA Cup de Chelsea sur Arsenal. Sauf qu’ici, les héros ne s’appellent pas Romelu Lukaku ou Albert Sambi Lokonga, mais Sam Kerr (autrice d’un superbe but, voir la vidéo ci-dessous) et Vivianne Miedema. Disputée avec quelques mois de retard en raison de la pandémie, cette finale 2020-2021 marque le siècle d’une mise au ban qui a cruellement freiné le développement d’une discipline plus que jamais en plein boom.

Entre sponsors qui accourent, public qui répond présent (tant les affluences au stade que les chiffres télévisés le prouvent) et concurrence de plus en plus forte au top niveau, les joueuses sont en train de prendre leur vraie place dans le paysage footeux mondial. « Le foot féminin, c’est l’avenir », affirmait Justine Vanhaevermaet dans Sport/Foot Magazine, il y a peu. Quelque chose nous dit que la numéro 10 des Red Flames est dans le vrai.

Oui, il reste encore du chemin à parcourir, surtout en Belgique, où le championnat ne risque pas d’être pro avant des années. Mais on peut tout de même savourer cette expansion, avec l’équipe nationale en tête de gondole. Des Flames encore trop courtes pour le subtop européen, mais dont la progression ces dernières années laisse augurer du meilleur.

À commencer par cet EURO 2022 où les Belges auront du lourd face à elles : la France, l’Italie et l’Islande. OK, ça va être chaud. Mais au moins, on pourra éviter de s’emmerder tout un été sachant que les hommes, eux, ne joueront qu’en hiver pour faire plaisir aux émirs qataris.

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