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Les Espoirs foncent vers l’EURO sans Musonda

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

Les Espoirs présentent un bulletin presque parfait (14 points sur 18) en route vers l’EURO 2019, qualificatif pour les Jeux Olympiques. « Je n’ai aucun souci avec Musonda, c’est lui qui avait décidé de ne pas venir pour le rassemblement précédent », explique Johan Walem.

 » On s’est arrachés, ça a payé.  » Johan Walem résume comme ça les deux matches récents de ses Espoirs. Victoire dans les arrêts de jeu, à domicile, contre Chypre (3-2). Suivie d’un nouveau succès dans les dernières minutes, en début de semaine passée, en Turquie (1-2). Après six matches, les Espoirs sont toujours invaincus et ils occupent la tête de leur groupe éliminatoire avec quatre victoires et deux nuls.

Et maintenant ?  » On n’a pas encore joué contre la Hongrie, qui est un des favoris du groupe. Mais je me réjouis de l’état d’esprit.  » Le prochain match, ici contre les Hongrois, est programmé à la fin du mois de mars. Pourtant, cette campagne n’avait pas commencé de la meilleure façon, avec deux nuls à domicile face à la Turquie et la Suède.  » Je ne me suis pas inquiété « , poursuit le coach.  » Je dis toujours que quand tu affrontes des adversaires directs, le plus important est de ne pas perdre. Tu grappilles des points à gauche et à droite, c’est toujours bon.  »

Autre motif de satisfaction : le sourire revenu sur les visages de joueurs à la peine dans leur club, comme Landry Dimata, peu utilisé à Wolfsburg mais rayonnant avec les Espoirs. Les cinq buts marqués lors des deux derniers matches confortent le sélectionneur, quoique…  » On a encore besoin de beaucoup trop d’occasions pour concrétiser. Je l’ai répété avant les deux derniers matches et ça m’a valu des critiques. Mais je suis le coach, quand même, et donc j’ai bien le droit d’exprimer mon ressenti. Je peux faire passer des messages, non ? En Turquie, on a scoré deux fois, mais pour ça, on a eu besoin de 17 tentatives. « 

Il reste quatre rendez-vous pour aller à l’EURO, qui se jouera durant l’été 2019 en Italie et à Saint-Marin. Les neufs vainqueurs de groupes seront qualifiés, en plus de l’Italie et de deux autres nations qui disputeront des barrages rassemblant les quatre meilleurs deuxièmes. Ce Championnat d’Europe sera particulièrement important parce qu’il enverra quatre pays, les quatre demi-finalistes, aux Jeux Olympiques. Mais Johan Walem ne veut pas voir aussi loin.  » C’est prématuré. On doit d’abord se qualifier pour l’EURO. Après ça, on verra, mais dans un tournoi pareil, il y a d’office quelques très gros morceaux comme l’Italie, la France, l’Allemagne.  »

Reste le cas Charly Musonda, non repris pour les rencontres face à Chypre et la Turquie. À écouter l’entraîneur, son cas paraît définitivement réglé.  » Je n’ai aucun souci avec lui, c’est lui qui avait décidé de ne pas venir pour le rassemblement précédent. Je me suis déplacé à Chelsea pour en discuter, j’ai rencontré des gens du club, son entraîneur. Entre-temps, je n’ai plus eu de nouvelles. C’est maintenant à la fédé de gérer le dossier. Moi, en tout cas, je veux maintenant aller au bout des qualifications avec le groupe qui me donne satisfaction.  »

Par Pierre Danvoye

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